Miroir, miroir, dans un univers sombre
Couloirs enfumés d'une forteresse sado-maso
Je me promène, nue, dans les décombres
Soumise à ton pouvoir et tes jeux de chaos

Maitre, maitre, de tes puissantes mains
Interdits plaisirs sur la couche de velours
Tu t'infiltres dans les entrailles de mes seins
Prisonnière de ton regard, comme un vautour

Cuir, cuir, ma parure m'enserre
Fouet et cravache sur mes fesses promises
Tu câlines mon corps de ta lierre
Décadence assurée de toutes malices

Silence, silence, dans les couloirs du délire
Souffrance arrachée d'un plaisir archaique
Je chevauche, obéissante, ton désir
Cortège pénétrable dans ce monde maso-sadique

Savoir souffrir est un savoir vivre que les hommes ne savent pas tous gérer... Merci pour la lecture et bienvenue à toi...

Merci pour ce texte qui sort un peu des sentiers battus ... et, en plus, c'est fort bien écrit. Bravo !

----------------
Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ! (Alfred de Musset)

effectivement un thème inexploré,

un antagonisme entre le sujet et la forme poésie,
vraiment intéressant,

je me demande si choisir l'heure de sa souffrance permet de mieux accepter celle imposée par le destin et surlesquels nous n'avons aucune emprise..

en tous les cas très engagé-

bravo pour ce poème.

----------------
" Le secret de ma tristesse est dans la vivacité de mon plaisir "