La faucheuse est tombé sur les feuilles,
Sa faucille n'en a que tranché qu'une partie de son être.
L'automne est cette époque où le deuil
Trouvera toujours sa raison d'être.

Une époque froide, déprimante, où le monde
Ne tiens qu'à son égard la légèreté des ondes,
Toutes ces choses futiles qui ont bercés leur vie
Du temps qui passe et puis s'enfuit

L'automne nous attaque, nous givre sous ses airs de sage
De ces feuilles mortes qui traverse nos visages
Chantant l'inspiration des déchirés et nostalgiques
Des évènements tristes qui éteindront notre survie.

La fragilité des songes, de ce monde onirique,
De cette Terre si fragile et s'enfoncent dans l'oublie.
La renaissance du printemps résistera-t-elle
Face aux massacre de l'hiver ?

Cette incertitude, remplie d'amertume,
Où chaque feuille qui tombe nous rappelle
Chaque vie qui disparaît dans le brume,
Des sentiments sans appel.

Entendez-vous ces cris des damnées ?
De l'automne nous prévoyant des mauvais souvenirs ?
Qu'attendez-vous de l'automne, d'une vie bientôt achevée?
Qu'en est-il de toutes ces envies des suicidés ?

Ces feuilles lâches qui, tombant, sont appauvris d'avoir perdu l'espoir
Sombrant silencieusement dans une vague sans savoir
Où règne une dépression,
Désespéré de n'y trouver sa passion.

Le monde le regarde, le photographie dans son plus piètre état.
S'en inspire puis se ronge d'un remord, d'un air béat
Pour avoir trahi l'intimité de cette entité.
Qui, sans le savoir, mène au courant de l'humanité.