Comme vénus sortant des flôts
mon amour sortait de sa douche
Et déjà fumait a sa bouche
Un long et fin cigarillo
Tu glissait sur ta cuisse dure
Un bas que tu faisait claquer
Tes ongles aigûes et carminés
Frôlaient ta longue chevelure
Dont les boucles noires et mouillées
faisaient songer à des crochets:
j'y voyait pendre la luxure.
Ton pied sur une chaise blanche,
Tendu, semblait un corps d'enfant
Voulant cueuillir à une branche
trop haute un lourd fruit murissant.


Tes seins brillaient et les vapeurs
t'environnant de brume pâle
te rendait presque fantômale
Je voyais sur ton bras le coeur
tatoué,en dessous l'étoile
Et plus bas encore l'initiale
de ton nom mon amante-soeur.

Le chagrin m'a rendu mystique
Je vois un signe prophétique
A présent au moindre fétu,
Depuis que tu as disparu
Que c'est effacé ton visâge,
les vapeurs étaient un présage
Or j'y vis un bonheur de plus...

J’aime bien redsok votre univers, la façon dont vous mélangez, associez les images, les notions et les sons.

J’y vois beaucoup de richesses à l’intérieur des vers (et quelques fautes d'orthographe aussi mais on en fait tous, moi le 1er, et si vous me le permettez). (à moins que ce ne soient des "intersignes"?)

De l’expression artistique.

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Un poeme dont les fragances nous évoquent une certaine part de mystêre de l´univers féminin.

Bienvenue à toi qui a su nous révéler les mystères d'un corps de femme qui s'est évanoui dans les vapeurs de ta vie.
HONORE

Bonjour redsok un joli tableau que j'ai aimé. Merci.
Mon amitié.

Capricorne