Dans le brouillard des souvenirs interdits
Scintillent des regards abolis
Où mon rêve, inlassablement,
A travers la Reine Noire
Me conduit vers le Temps
Et il m’abandonne au sein de ces différences
Etrange monde sans madone
Autre lieu, autre vie
Peut-être même sans vie.
Et en l’absence de sentiments
Je sais que j’ai perdu l’enfant
Il ne reviendra plus,
Je l’ai trop étouffé, trop déçu
Déjà les frissons dans mon corps
Me présentent ma mort
C’est elle qui a tué l’enfant
Il gît désormais dans ses yeux
Spectacle de ma vie d’antan
Et dernière séance pour l’aveu

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De ce monde si abject
De ce monde si parfait
Je n'emporterai avec moi
Que le silence et l'oubli
L'un pour sa vulnérabilité
L'autre pour ne pas...

Triste poème ... mais si beau

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Une certaine tristesse se dégage de ton écrit mais je le trouve d´une grande profondeur.