Dans le noir et le froid, il naquit.
Dans le noir et le froid, il s'éteignit.
Son coeur, meurtri, dépecé,
N'a pas pu résister,
A cet acide, si durement déversé.
Doucement, son coeur fond,
Doucement, son sang entre en ébullition.
Cela a pris des années,
Aujourd'hui, c'en est fait.
Sans restriction, il a aimé,
Sans restriction, il s'est saigné.
Pour elle, il aurait été prêt à tout,
Pour elle, il serait devenu fou.
Aveuglé par son aura,
Il en mourra.
Pourfendu par son refus,
Il disparut.
Mais il se relève,
Amputé de son coeur, il est plus fort,
Mais il se relève,
Il revient d'entre les morts.
Anesthésié d'amour,
Il voit à nouveau le jour,
Seul, il marchera,
Uniques, seront ses pas.
Plus jamais il ne se donnera,
Plus jamais il n'aimera,
Mais toujours il profitera,
Et toujours il jouera.
Les sentiments seront ses objets,
Les femmes seront ses jouets.
Jadis son coeur, sera sa cicatrice,
Pour ne plus jamais, oublier cette manipulatrice.
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"Il en est des paroles comme le vent qui se lève.
Mieux vaut souffler des mensonges que d'affronter la tempête."