Plume de satin Inscrit le: 13/8/2011 De: Envois: 17 |
INVIDIUS SI l’éternel dans sa demi-douzaine journées de création m’avait doté des ailes Des ailes qui comme Icare m’aurait permis de défier du firmament les étincelles Des étincelles qui de ses rayons dorés et phosphorescents ôtèrent à la terre son drap terni Son drap ténébreux et végétal et faunique et humain qui couvrit la terre jusqu’à l’infini L’infini que la Parole vint décanter pour mettre à part la terre, les eaux et les cieux
Je volerais de ville en ville, de pays en pays, de continent en continent, témoin des yeux Apporter à la terre entière, comme héraut divin, le message de l’oint de l’éternel sans nombre Message de L’agneau qui de l’orient à l’occident, du septentrion à l’austral, à l’humanité sans ombre Ôterait à la création entière toute pénombre et lui permettrait de découvrir la béatitude et l’invisible Dont seuls les fruits de l’esprit : l’amour, la joie, la paix, la patience, auraient pu rendre perceptibles
La création, horloger divin, votre œuvre sublime, ayant opté de vivre selon la chair, croule sous le poids De l’impudicité, l’impureté, la dissolution, la magie, les inimitiés, et vit, malgré Galates, selon les lois. Lois du monde qui loin de nous couvrir de l’onction christique imméritée plutôt nous accable La crucifixion a certes purifié ce monde, mais l’humain par certaines pratiques déviantes s’ensable La foi en toi dans cette vallée de larmes que vous voulûtes belle croît-elle autant que le poète croit Probable ta seconde venue pour extirper de l’humaine condition la tiédeur annihilant intermittemment la foi ! LE 27/08/2011 ,BNZ
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