Dans le château des Lacaze où brûlèrent ces cent chandeliers
Quand une princesse masquée dansait avec son bon chevalier
Vint une fée magique qui lui offrait des perles et un diamant
Où brillait l’amour dans le masque vénitien d’un bel amant
Les murs du salon tremblèrent et les tableaux hurlèrent de folie
Quand le piano se mettait à jouer seul et raisonnait une homélie…
Et l’écho d’une triste morale emprisonnait l’esprit de cette femme
Capturée dans un monde riche et rongé dans l’ombre d’une flamme
Quand les douze coups sonnèrent, des voix étranges sillonnèrent
Dans le parc du château où un spectre et au bras d’une brave mère
Se baladèrent main dans la main dans un épais voile très brumeux
Quand les invités masqués observèrent cette scène d’un soir heureux
Où Pierrot avait rejoint Colombine sur un croissant de lune endormi…
Et une sorcière chassa avec son balai le vilain fantôme et affreux ami
Des Lacaze où tout semble revenir calme quand les masques se dévoilent
Dans la lumière des étoiles qui dessinent les visages nus sur cette toile
Alain JANOCHA
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