En essayant d'écrire,
Je ne saurais dire,
Ce qui m'a tant plu
Dans ce que j'ai vu.
Il n'y a que douceur et imperfection
Avec ce que l'on peut appeler une attention.
Il n'y a qu'elle pour se rapprocher
Avec une telle dangerosité
Et savoir se sortir
Sans jamais nuire.
Cette courbe de naïveté
Me fais sombrer
Sans que l'on ne puisse songer
À ne pas rester.

Désapointé en aucune façon
Je n'en fais qu'à ma raison.

C'est cela une muse,
Un être à qui l'on s'use
À ne montrer que ses défauts
Pour réussir à se faire traiter de nigaud.

Il est bien vu ce trait:
"C'est cela une muse,
Un être à qui l'on s'use
À ne montrer que ses défauts"

Peut-on en déduire qu'une femme a qui on montre
ses défauts est une muse, ou tout simplement si on montre
ses défauts ,c'est qu'on ne sait pas aimer?

Bonjour robin, je vois que tu as trouvé ta muse au coin du bois. Merci pour ce très joli poème.
Mon amitié et bienvenue sur le site.

Capricorne

Bonjour Claude,
Tout d'abord je vous remercie de vous être arrêté sur mon texte,
Ensuite une muse, pour mon avis personnel, est une personne que l'on trouve quasi parfaite n'est-ce pas ? Il en va d'ailleurs de l'avis de chacun. J'ai seulement voulus dire dans ce passage que pour moi nous sommes très maladroit devant ce qui s'apparente pour nous être une muse. On s'use alors qu' "À ne montrer que ses défauts" sans le faire exprès.
Et la fin de la citation est très importante dans mon argumentation, c'est-à-dire qu'il y a un jeu entre la muse et soi même et que "se faire traiter de nigaud" renvoi à ce jeu un peu léger mais délicieux à la fois.
Il n'y est, à mon avis, aucunement question de ne pas savoir aimé ni de systématiquement trouver une muse dans celle à qui on montre que ses défauts.

J'espère avoir été le plus clair possible.
=)

Les défauts font le charme...

Merci d'avoir parlé des femmes comme d'une muse " à qui l'on s'use ".

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Helo