C’était un petit bois tout au bout du chemin
Avec parmi les arbres, beaucoup de sapins,
Très dense par endroits, plus clairsemé à d ’autres,
Nous y venions tous deux jouer les bons apĂ´tres !
C’était l’endroit rêvé, pour y fêter l’amour,
Un sentiment tout neuf, âgé de quelques jours,
De jeunes amoureux, sages l’instant d’avant,
Nous y devenions lĂ , les plus fous des amants !
Qu’il faisait bon s’y enlacer étendus là ,
Allongés sur la mousse épaisse du sous bois,
Sous les aiguilles de pin, où l’on vivait un rêve,
Imprégnés du parfum que nous offrait la sève !
Nous n’étions jamais seuls, en ce berceau divin,
OĂą vivaient lĂ -aussi, bien des petits lutins,
De gentils animaux, habitués des lieux,
Qui nous accompagnaient, espiègles et curieux !
Fondus dans la feuillure, quelquefois très sombre,
Emanait un concert, sortant de la pénombre,
D’un orchestre emplumé, nous berçant de doux airs,
Qui ajoutaient encore, à nos joies éphémères !
C’était pour nous, la symphonie de la nature,
Qui encourageait, nos timides aventures,
C’était si agréable et surtout si nouveau,
Que d’un amour d’enfants, en goûter le gâteau !
Qu’il était doux, ce petit bois de résineux,
Qu’il faisait bon s’y cacher, pour s’aimer nous deux,
Il restera planté, tout au fond dans les cœurs,
Des deux jeunes amants, dévorant le bonheur !
Aujourd’hui il n’est plus, les arbres sont tombés,
Sous la scie infernale, avide et sans pitié,
Mais tous les souvenirs y restent enracinés,
Gravés en ces endroits, où l’on s’est tant aimés !
Nous n’irons plus au bois, les sapins sont tombés,
Nos arbres de Noël, sont partis en fumée,
Mais dans tous mes poèmes ils survivront encore,
Ils resteront debout, jusqu’à l’heure de la mort !!!
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La nature, n'a jamais rien créé de médiocre ! A part l'homme, peut-être...?
