L’absence
Ton absence me pèse, combien encor de jours
Sans te voir, te parler et te faire l’amour ?
Que le temps paraît long loin de toi mon amie
Je maudis la distance qui sépare nos vies.
Quand te verrais enfin, est ce que tu languis,
Car moi de mon coté sans toi je dépéris.
Je t’écris, il est vrai quand tarde le sommeil
J’invente des histoires mais ce n’est pas pareil,
Sans ton regard sur moi je suis mélancolique
Rien ne peut m’amuser, c’en est catastrophique.
Bien sur le téléphone nous relie quelquefois,
J’ai alors le bonheur d’entendre ta douce voix
Mais c’est aussi tes yeux, ton sourire et tes bras
Que je voudrais saisir mais je ne le peux pas,
J’ai envie de ton corps, de m’enivrer de toi
De passer des nuits blanches et périr au combat.
Mais j’ai aussi envie juste de te voir vivre
Simplement de t’entendre, de saisir un sourire.
Je ne demande pas à vivre près de toi
Mais te voir plus souvent me comblerait de joie.
Je te respecte trop pour te faire souffrir
T’imposer ma présence, mes envies, mes désirs
Ors, combien de manies qui au début charmantes
Au bout de quelques jours deviennent irritantes
Et l’on en vient souvent à ne plus supporter
Cet autre que l’on disait tant chérir et aimer.
On dit que l’habitude est la mort de l’amour
Et je ne voudrais pas te perdre pour toujours.
C’est ainsi, nous vivons tous les deux séparés
Chacun a ses amis et ses activités
Nous avons tous les deux jadis scellé ce pacte
Pas d’écrit, de contrat, pas d’entrave, pas d’acte,
Aucune jalousie pour ternir cette union,
Chacun de nous peut faire ce qui lui semble bon.
C’est peut être bien mieux pour résister au temps
Qui fait se disperser maîtresses et amants
Et depuis des années, lorsque l’on se retrouve
Je redécouvre en toi ton sourire de louve
Je ne peux résister à l’appel de ton corps
Tu es celle que j’aimerai jusqu’à la mort
Je plonge dans tes yeux et là , je ne sais plus
Je te possède enfin et je m’avoue vaincu.
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Il ne faut jamais remettre à deux mains ce que l'on peut faire avec une seule (Pierre Dac)