JESUS MON FRERE.
Petit enfant riche d’espérance,
Tu nous offres ta naissance
Comme un trésor
Plus précieux que l’or.
Les bergers, les mages,
Les pauvres, les miséreux, les sages
Se prosternent devant ta petite vie,
Et tu gazouilles, ravi.
Tu ne connais pas encore ta mission,
Tu ne sais pas encore que tu portes l’Amour.
Pour l’heure tu souris béat, c’est ton actuelle expression.
Jésus, tu t’appelles Jésus et en cet heureux jour,
Je n’ai pas peur de te dire que je t’aime tel un frère.
Tu es le Messie, le messager de la bonne parole,
Mais pour l’heure tu vis dans ton mystère.
MĂŞme HĂ©rode en vain recherche ta divine Parabole.
C’est bientôt la vérité,
Elle comblera l’étranger.
Devenu adulte, tu vas de Galilée en Palestine,
Aussi Ă JĂ©rusalem, partout.
Tu connais la haine intestine,
La passion la plus fervente et ce tout
T’orientes sur un chemin marginal.
Ressens-tu la peur, le doute,
L’impression d’être anormal ?
Tu continues pourtant ta route.
Et le drame vient en guise de croix.
Tu n’as plus le choix.
Alors je pleure inconsolable
Et attend à l’entrée de ton tombeau, misérable.
Je te vois, tu te place immaculé comme la neige,
Face à moi et toi m’offre un vêtement beige
Pour qu’à mon tour je prêche la bonne nouvelle,
Pour que les non-croyants retrouvent une foi inconditionnelle…
Le vendredi 22 janvier 2010.
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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".