LE VAL DE LOIRE
Proche des blancs bouleaux, des étangs de Sologne,
Entourés par la Beauce et le riche Berry,
Les châteaux de Touraine ont du coeur sans vergogne.
Explorant ses donjons, ses villages fleuris,
J'ai goûté son jardin en sa " robe de bure" ,
Dont plus d'un chevalier descendait de Paris.
Ce pays attachant compose une peinture,
Où la lueur du jour, caressant les coteaux,
Eblouit de clarté de brillantes toitures.
Son écrin de verdure offre un charmant tableau,
Parfumé de rosiers, d'alyssons de montagne,
Où Ronsard composait à l'orme d'un ruisseau.
Les sanglots du printemps que l'amour accompagne,
Et sa claire fontaine, où dansent les Sylvains,
Il a chanté Cassandre et la douce campagne.
Du Bellay se lamente au rivage Latin,
Espère retrouver sa douceur Angevine,
Et revoir les coteaux du fleuve souverain.
Gloire à Chinon, cité historique et chauvine,
En rendant le royaume au palais du Dauphin;
Grâce au baiser offert par la Jeanne divine,
Du serment de son ciel, avec les Séraphins.
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Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.
