Jolie histoire d’amitié

Je t’ai vraiment aimé quand tu étais tout petit.
Tu te perchais sur ton banc de classe comme un chardonneret
Au sommet d’un peuplier.
D’ailleurs ! Je te nommais « tchénichène » « جانجان »
Ta voix était pareille à celle d’un homme prématuré.
Tes cheveux lisses, pendaient sur ton front haut
Identique à un sceau sans anse mais plain d’eau.
De temps à autre, je te les caressais
Malgré cela, n’oublions pas les deux successives petites gifles.
Dont tu n’as pu omettre.
Là, où on se croisait.
Sans te lasser ; tu m’embrassais.
De cela, malgré ton jeune âge, je t’ai choisi comme meilleur ami.
Je continue mes écrits avec des mots souples et pleins de raisons.
Par nous deux, nos familles doivent se rapprocher.
En conséquence, les enfants peuvent être liés.
Mais d’une profonde insouciance, les jaloux nous ont mis en admiration.
Ce, qui au départ, il nous ressemblait potentiel.
Des jours passèrent, Des jours outrepassèrent.
Un malentendu survient et nous fracassa cette tendresse.
Les Judas comprirent, ils coururent et s’embrassèrent.
Sobre, je faisais la sourde oreille.
Trois mois passèrent, ils nous attribuèrent une amitié réelle.
Et ce rétablissement d’être humain, nous donna du bien.
Et les autres ne comprirent rien.
Etre fâché pour un rien est aussi si vain.
J’ai essayé de te rattraper mais tu ne voulais plus rien.
Quand on se croisait, je me disposais de te voir en face.
Néanmoins pas un pas, de crainte tu ne reviennes.
Je me suis agencé pour ne rien gâcher
Je t’aime énormément, je ne le sais comment.
Peut être c’est la vie, peut être c’est ainsi.
Pourtant je te l’ai dit, tu fais partie de notre famille.
Non, je ne veux pas que tu t’en ailles, toi et moi aurons trop de mal.
J’aimerais qu’on s’embrasse et de notre bonheur on en tasse.
Jetons dires, enterrons épées et toutes armes de désespoir.
Quoi qu’il en soit, quoi qu’ils disent : ce n’est plus la guerre.
Pou nous l’amitié est éternelle.
On s’est perdu, on se sentait nostalgique ; seul, vaincu.
Ni vainqueur ni vaincu, c’est mieux ainsi.
Entre nous deux, tant de souvenirs que de haine ou de peine.
Nous avons apprécié copieusement de bons moments sur la terre et dans la mer.
Alors ! C’est à nous d’être sages, calmes et instruits.
Changeons, tournons la page.
A jamais, essayons de ne rien, effacer.
Et que Dieu le plus puissant nous aide à progresser.
De Stanso 01 à Stranso 0 2

Omar / Laouar
Dédié pour Hoosem

Les amis sont comme des anges qui nous remettent en position quand nos ailes ne se souviennent plus comment voler...


amicalement leila

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