Je suis une anémone qui frissonne.
Je ne pousse pas sur une colonne,
Mais je fusionne comme des tonnes
De gens à l'arrivée de l'automne.

Avant d'être percheronne,
J'étais une bretonne
Qui allait comme toute personne
Travailler au son du klaxon.

Je voudrais aller à Vérone
Manger une calzone au bacon,
Voir aussi la madonne
Mais pas pour faire l'aumône.

Pourquoi pas aussi à Lisbonne,
Que dieu me pardonne,
Je ne deviendrai pas nonne
Juste pour jouer à l'espionne.

Et si je fredonne et chantonne
Au son du trombonne,
J'utiliserai alors mon téléphone
Pour partager les refrains que j'entonne.

Je suis vierge et non pas lionne,
Si je devais porter une couronne,
J'aurais l'air d'une polissonne
Qui étonne,malgré toutes ces consonnes.


SEMAPHORE

que c'est beau une seule rime pour un poème,celà résonne vraiment comme un trombonne,bravo ,amitiés

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Vous avez besoin d'évasion,de défoulement,alors baignez-vous dans une "OASIS" de mots parmi les vers

Superbe poème monorimes,
ce qui lui donne sa force,
et j'ai aimé ma balade au fil des vers.

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chrysalide38


Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.

Très mignon...

merciAndremor,Chrysalide et Flutalors pour vos gentils coms,amitiés