La mer ressemblait à un tapis de velours
Quand les nuages drapaient ses reflets d’argent
A la nuit tombée, sous un ciel déjà trop lourd
Balbutiant de doux parfums propices et changeants.

La plage à perte de vue, s’étendait sans limites
Devant nos yeux immaculés de notre amour
Où le moindre horizon sous la clarté de Lit
Venait d’un fin manteau, couvrir les alentours.

Le vent de l’ouest caressait nos visages de plomb
Amenant l’odeur de l’iode à la sève du pin
Où chaque senteur semblait embellir notre union
Dans cet Eden jalonné de dunes de sables fin.

Sur cette terre des Landes que tu m’as fait découvrir
A notre amour naissant et qui aujourd’hui est notre,
J’ai redonné la foi à un Dieu pour nourrir
Le lourd silence de ses anges et de ses apôtres.

Aujourd’hui, les printemps sont devenus si beaux
Quand on sait les saisons anciennes que l’on a connues,
Celles qui ont fomenté l’âme de notre fardeau
Et s’oubliera sans doute, là où on ne sera plus.


Michaël BLAUWART

Bonjour Michaël,voila un paysage marin landais de toute beauté.Merci de le partager avec nous.
Mon amitié.

Capricorne

J'aime la profondeur dans la découverte d'un paysage qui imprègne le cœur de troublants sentiments.
HONORE

superbe landes au parfum du renouveau d'un amour ...

j'ai beaucoup aimé ce voyage entre amour et océan

bravo

bon dimanche

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