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Elle compte en séquence d'un tempo marqué,
Ces vertigineuses notes frappées du marteau
Lignes de cordes fluides sur le fil de l'eau
Mélodie amoureuse d'un son alambiqué
Ses doigts épousant le blanc et le noir
A la touche du piano chante le désespoir
A la fenêtre la brise secoue les rideaux
Transport de l'âme sur des radeaux
Les rives de New York sont blanches
Endormi auprès du creux de tes hanches
La neige ensemence une partition
D'un manteau linceul berceau d'illusion
Accroché à la clé sur le sol d'un clavier
Sous le rameau divin d'un olivier
L'aube musicale embrasse ma vie
Et je glisse au loin de bonheur assouvi.
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Oubli, vaincre l'addiction.