qu'elles furent douces ces heures
tendres subtiles et merveilleuses
je fus sans doute dans tes bras heureuse
j'ai attendu durant des jours ta venue
jusqu'à ce que ton souffle me fut parvenu
le bruit de tes pas, la douceur de ta voix
le vert de tes yeux, le piquant de ta vie

tu ne passais pas le temps, il te dépassait
tu prenais tu gérais tu te surpassais
tu courrais, tu volais les minutes qu'il pleuve
tu étais changeant comme les eaux d'un fleuve
et les bolées de plaisir dont tu t'abreuvais
comme les matins qui s'achevaient
cet élixir du temps cette potion du lendemain
secouais les secondes et virait au rouge sang
tu savais compter les jours mais tu restais des mois
à projeter à réaliser tes rêves les plus fous

il te fallait quelques instants seulement
pour percer l'abcès des courts moments
pour rester sur le nuage durant
parfois pour défier les vents pour être devant

les kilomètres de bonheur que tu faisais
les centaines de milliers de tic tac qui
s'imprimaient dans ta tête
le rythme d'une montre
infaillible et précisément réglée sur le
rythme et la cadence de ta vie

l'horloge du temps s'est arrêtée pour toi
sans même comprendre pourquoi
elle ne s'est jamais remontée
et c'est le chagrin que tu as laissé

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Les mots que je retiens sont ceux qui perlent mon coeur. Il n'est nul besoin que l'écriture soit riche ou apprêtée. Les mots les plus simples me parlent tout autant.
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Intéressante description d'une dérive bien scandée par le temps.
HONORE

Bonjour, Anne


l'horloge à sonné l'heure du chagrin.....

Phildor

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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

Titre bien choisi, à la dérive du temps, nous nous échouons à ses rivages, vestiges de lui-même.

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!