Sonne le saint clocher, face à la maison jaune
au son des carillons que la brise d'automne,
fera voler au loin comme un chant qui résonne
et parcourir le monde où les arbres frissonnent .

J'ai caché mon trésor dans une cour de terre
les papillons y croisent les laids coléoptères,
et à côté sous l'ombre coule une rivière
et tout cet apparat regorge de mystères

Ceci est ma maison et mon lopin de pierres,
je n'ai pour horizon qu'une vague chimère
des asticots venus voir mon dernier repère
y font la révérence en pleurant la misère

Alors bénissez- moi en latin s'il vous plait
car les langues obscures me font parfois trembler,
et bénissez les autres qui ne voient que des plaies
où règne l'abondance dans son immensité !

C'est drôle la 3ème strophe m'a fait penser à un tombeau, pensée qui s'est renforcée par l'apport du latin, pour la messe... et l'immensité pour l'éternité...

Mais le début du poème ouvrait une autre voie que je n'ai pas suivi.

Mél

Je me gatte la tête en me demandant quelles sont ces langues obscures quand elles ne sont pas latines.....

O'maley, dubitatif, mais certainement à tort.....

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il me semble reconnaître ces lieux de solitudes, pourtant diablement peuplés