Je veux fuir mon tourment
Mais lui refuse de me lâcher
Je hèle le bonheur un moment
Hélas Je le surprends laminé
Je sollicite mon désir ardemment
Blottis à l’étroit il ne fait que pleurer

Tandis que je courais derrière ma chance
Elle ne faisait que courir derrière la sienne
Un jour je lui ais conté mes souffrances
Elle ajouta ses drames aux miens
On sait maintenant la cause de notre errance
C’est ma chance qui a raté sa veine

O monde de mystifications
Qui m’a octroyé une fortune gâteuse !
Elle se dérobe à mes sollicitations
Et me fait courir derrière des idées creuses
Ses terres lézardées par la désolation
La part qu’elle me concède est douteuse


Est-ce l’homme ou le destin
Qui ont ravi ta part dans ce monde ?
De patienter, ta patience touche à sa fin
Ton cœur gonfle de rancœur et boude
Tu auras beau aiguiser tes serres en vain
Tu n’arracheras rien à cette époque immonde

Si les vents te sont contraires
Jamais tu ne goutteras à la paix
Le bonheur fuira tes terres
Tu subiras les affres de l’adversité
Dur est ce monde où tu erres
A l’impasse de jours, tu serras confronté

Se dresseront des murs infranchissables
Ta vigueur ne pourra point t’aider
Tu affronteras des adversaires imbattables
Tu sentiras ta résistance te quitter
Une fois épuisé et incapable
L'avilissement te ferras taire à jamais

Vers un gouffre infini tu chuteras
Jusqu'à ce que la mort te happe
Ce jour là, ton cœur sentira
L’existence qui le fait passer dans sa trappe
C’est en vain que tu trembleras
en sentant la vie tomber de sa grappe

Ton âme, à ton départ, survivra
Elle ira de chemin en chemin
A la recherche d’un corps qui l’abritera
Elle le quêtera dans tous les recoins
Une fois, trouvé elle lui infligera
Tous les tourments qui ont épargnés le tien

De ta tombe, tu observeras
Ton avenir dans tes progénitures
Ce qu’ils ont hérité de toi
Aiguisera tes meurtrissures
Le temps de toi triomphera
et souillera ton nom au fur et à mesure

Ce jour la tu comprendras enfin
Le cercle vicieux, dans lequel tu es coincé
La chance de ta chance est vaine
Saches le, elle est à l'image de ton pays
Pays qui a perverti son destin
Qui de ses tares , te fait hériter ?


Ait Slimane Hamid

awaliw.over-bolg.com

awaliw, ce beau pays dont tu parles, l'ALGERIE, n'a pas perverti son destin. Ce sont les diverses colonisations qu'il a du subir depuis des siècles qui l'ont perverti, ne lui permettant pas de grandir et de s'affirmer comme il aurait fallu.

Après ce poème si condensé que je viens de lire, voici un déferlement de mots et d'images, beaucoup de douleur et d'amertume. Il ne faut pas désespérer. Ton pays a besoin de coeurs purs, besoin que ses enfants continuent de croire en lui.

J'ai mal pour toi...

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Vous ne donnez que peu lorsque vous donnez de vos biens

C'est lorsque vous donnez de vous-mêmes que vous donnez réellement.

Khalil GIBRAN

Un poème triste aux portes de Noël

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Azul Awaliw

"La vie est lka farce à subir par tous" Arthur riùmbaud

Tanemmirt
Amitiés
Farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Un poème profond que j'ai beaucoup aimé lire. L'essentiel awaliw c'est de garder ton regard sans concession, sur le monde qui nous entoure, et ainsi se faire le jugement le plus objectif possible sur les véritables raisons de nos malaises.
Merci pour ce très intéressant partage.
Mon amitié.

Capricorne

Tu as la capacité de voir clair et d'exprimer tes idées et sentiments de manière puissante, sans concession mais avec justesse, il faudrait beaucoup d'hommes comme toi, et l'avenir de ton pays serait plus dégagé, je vous souhaite d'y parvenir.amitiés

certes Miette
mais il n'y a pas que la colonisation malheureusement
il ya aussi ce pouvoir qui a pris les commande du pays depuis 1962
et qui se conduit d'une manière plus pire encore que les colonialisateurs
il y'a aussi cette derive religieuse qui nous plonge en plien obscurantisme
il ya aussi toute une région martyrisée par ce pouvoir : la kabylie...
il y'a aussi la misère
la corrupation
l'injustice
tu vois c'est facile d'accuser la colonisation mais....

Angie joyeux noël
farid merci pour ton commentaire fraternelle
capricorne merci beaucoup ami
phil, il faut toujours vois ce qui est , on n epeut voiler la vérité avec un tami

merci beaucoup

Beaucoup de sensibilité et d'amertume..
dans ton poème nostalgique et profond..

Amitiés

poemic

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47