J’ai cherché sur les chemins,
Souvent dans la blême aurore.
Les parfums sous ma main
De l’encre réfléchie qui dévore.
L’étincelant du parchemin
M’a rendu ses lettres acerbes.
Mutant en un lendemain.
De ces termes mis en gerbes.
La nuit devenue sous-main.
Laissait mon cœur se délier.
Quand le jour était humain.
La plume griffant le fou à lier.
Où je devenais inhumain.
Dans la noire reliure d’une vie.
Posant ma larme de romain
Je visais dans le bas d’un parvis
Cette prose d’un baisemain.
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