L’air que nous fredonnions ensemble, le soir,
Tapis, toi, dans mes bras ; moi, dans tes yeux noirs,
Me revient, aujourd’hui, au lever du jour,
Des confins de la mémoire de l’amour !
De la mémoire de l’amour, me revient
Ta sensuelle voix chantant le refrain
Au rythme des vagues berçant la jetée
Dans le silence feutré des soirs d’été !
Dans le silence feutré des soirs d’été,
Te souvient-il ? Cette mélodie était,
Sur tes lèvres incandescentes de désir,
Une invite à m’embarquer pour tes plaisirs !
M’embarquer pour tes plaisirs quand nos voix claires
Chantaient la flamme dans la tiédeur de l’air,
Quand l’escarpolette de tes doux cheveux
Balançait mon désir sur ton cou soyeux !
Mon désir sur ton cou soyeux était fou,
Fou des tressaillements de ton beau corps soûl,
Fou des inflexions molles de ta voix,
Fou de ton corps soûl de plaisir et de joie !
Le souvenir de ton corps soûl de plaisir
Me reviendra chaque fois que sur ma lyre,
Je jouerai l’air qui nous a tant transportés,
L’air enchanté que tu chantais en été !
ATOUTCOEUR
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AMOR NEL COR