Ton absence.
Quand seul avec moi même je sens le froid qui tape,
Cogne et perce ma peau, griffe et saigne mes yeux,
Lorsque ses mains trop blêmes me suivent et me rattrapent,
Je cours sans avoir chaud, je brûle sans voir de feu.
Quand seul avec mon coeur je sens les larmes chaudes
Et leur sel me piquer plus que de l'eau de mer,
Lorsque je ris ou pleure, toujours l'iris fraude,
Volant sans confesser ce qui m'est le plus cher.
Quand seul et sans repères tout endroit est éteint,
Que les routes s'effacent derrière chacun des pas,
Lorsque le vide amer s'engouffre et me retient
Par la gorge trop sèche, avide d'un repas :
Je préfère noyer dans des nuages denses
La triste solitude qu'inflige ton absence.
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L'art est une porte ouverte sur le divin car il nous permet de devenir créateur à notre tour.
