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La galère pas la Misère
Je suis content car mon petit salaire vient d’être viré,
Ou je le suis moins c’est qu’il n’en reste que la moitié,
Ha la la me dit un ami, c’est plus possible cette misère !
Mais non que je lui réponds, c’est juste une petite galère.
Vois tu il y a une grande différence entre ces deux termes,
Car le premier ne te fera toujours voir que la vie en terne,
Alors que le deuxième il te suffit juste de ramer un peu,
Pour rester sur la piste et ne pas dévier ni sortir du jeu.
On vit des fins de mois difficile pour terminer dans le vert
Quand le rouge de nos dettes nous met bien à découvert !
Alors nous jouons les jongleurs avec notre compte en banque,
Pour Ă©viter que notre bailleur Ă la porte ne nous flanque.
Mais on a un toit, un boulot, une voiture et un frigo,
Certes il est toujours vide et on ne va jamais au réstau,
Mais on a payé nos charges et nos impôts a la société,
On peut dormir tranquille au chaud sur notre bel oreiller.
En plus la fin d’année arrive avec sa petite prime annuelle,
Et puis les petits chèques que va nous déposer le père Noël,
On pourra remettre de son compte les pendules à l’heure,
Et on repartira pour une nouvelle année de petit bonheur.
Peut être que je relativise ayant vécu dix mois d’errance,
Dans une cave ou par ma folie j’ai fait escale et pénitence,
Cependant même à l’étage moins un je n’ai connu la ruine,
Même si en bas les jours étaient bien noirs et purs déprime.
Non en fait les pauvres miséreux c’est ceux qui n’on plus rien,
Ceux qui font pour vivre l’obole du creux de leurs mains,
Tous ces pauvres gens démunis qui passent leur vie dehors,
Et qui du matin au soir n’ont que la rue pour simple décor.
On n’a plus besoin de prendre un billet d’avion pour Rio,
Pour voir des favelas et des gamins jouer dans le caniveau,
Il suffit juste de prendre le périphérique parisien pour le voir,
En apercevant ces palettes de bois leur servant de nichoir.
De plus en plus il se construit de ces clapiers pour naufragés,
Quand passant devant eux cela me donne toujours la nausée,
Ils construisent leurs baraquements sous les ponts de nos villes,
Car ils n’ont plus rien de ce qui fut leur vie si ce n’est que l’exil.
Ils vivent là entassés comme des rats au milieux de leurs déchets ,
Que même des fois sous l’ordre d’un bon petit Monsieur le préfet !
Ils se font déloger faisant mauvais effet pour la notoriété de la ville,
Alors à quelques kilomètres ils reconstruisent leur bidonville….
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