Je vais vous raconter l'histoire qui est arrivée, il y a bien longtemps au vieux berger du village, au temps où l'on croyait encore aux sorcières, et dont le monde se souvient encore.
Un après midi, il avait rassemblé ses moutons devant les caves Ecoiffier pour les emmener dans une prairie située à la sortie du village. Une fois arrivé à la pâture, il s'assit sur une grosse pierre et là , il sorti une boite à chaussures qu'il avait dissimulée sous sa grande cape. C'est là où il rangeait toutes les photos qu'il gardait précieusement, et qu'il regardait pendant qu'il surveillait son troupeau Tout en les regardant, il ne vit pas le temps passer et il s'endormit. Minuit arriva, là notre berger se réveilla et il esseya, tant bien que mal, de rassembler son troupeau pour le ramener à la bergerie car il devait passer devant l'auberge du village. Chemin faisant, dans le noir, il crut voir de la lumière à l'intérieur de l'église, puisqu'il passait devant pour rentrer chez lui. Il eu peur, car on aurait dit une lumière vascillante, comme celle que font la flamme des cierges allumés. Il colla son oreille contre la grande porte et il cru entendre des bruits à l'intérieur ; il y avait bien de la musique, mais d'où pouvait-elle venir ? Alors, une idée le traversa, se pourrait-il que des sorcières se soient introduites dans l'église en utilisant des cordes pour descendre le long du rétable ? Mais par où étaient-elles entrées ? Quelle ne fut pas sa stupefaction de voir, en effet, leurs ombres à travers les vitraux de l'église. Elles devaient bien s'amuser, car il les voyait tournoyer sur leurs balais. Jamais personne ne pourrait le croire s'il racontait cette histoire à ses amis.
Il resta là jusqu'au petit matin, et avant de rentrer chez lui, et comme le temps le permettait, il alla pêcher quelques anguilles dans l'Agouille de la Mar, pour son repas de midi. Mais il avait toujours en tête la scène qu'il avait vu, à minuit, à l'église. Il se dit, que ce soir, il y retournerait pour voir si les sorcières étaient revenues.
Et le soir venu, c'est avec effroi, que notre berger constata que les sorcières étaient encore là . La lumière des cierges était plus intense et le bruit de la musique plus saccadé. Qu'étaient-elles entrain de préparer ? Il resta là , caché, un long moment, il eu tellement soif qu'il se dirigea vers la Pompe Bonne pour se désaltérer, en espérant que l'eau de la fontaine briserait le sortilège dont il avait été le témoin. Il irait raconter son histoire, le lendemain, aux anciens assis sur le banc du Sénat, à l'ombre des platanes centenaires et là il verrait comment ils allaient réagir.
(cette histoire, je l'ai inventée de toute pièce, avec des mots imposés)
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je m'appelle Jeanine et suis la grande soeur d'éolienne
