"Foule". Olivier Suire-Verley .
UN QUAI DE GARE
Quand autour de moi, tout s’agite,
Je laisse mes yeux s’aventurer,
Population cosmopolite,
Que d’attitudes à remarquer.
Croisant une jeune femme en pleurs,
Je réalise bien sa tristesse,
Les yeux rougis par la douleur,
Elle est là , en pleine détresse.
Mon esprit peut vagabonder,
Amour perdu, simple départ,
Facile bien sur, d’imaginer,
Pas de réponse, seul le hasard.
Plus loin, famille multicolore,
Enfants jouant, c’est la gaieté,
La vie pour eux est indolore,
Parents en boubous bariolés.
Il y a cette femme âgée,
Avec son sac sur le bras,
Un regard tendre sous peau ridée,
Qui va-t’elle retrouver là bas ?
Que dire de ce couple enlacé,
Sont tout au long de notre attente,
Unis par un fougueux baiser,
Témoin d’une passion ardente.
Les amoureux sont seuls au monde,
Indifférents au tourbillon,
Tout ce qui se passe à la ronde,
Sur eux, ne fait pas diversion.
De longs moments, vite passés,
Quand on regarde autour de nous,
L’esprit peut alors s’envoler,
Seul, au milieu d’un monde fou.
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chrysalide38
Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.