Le chant des villes
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Quand la ville entière s'endort, tout rayonne
Sous les lampadaires alignés en file indienne
Au loin, l'on peut entendre des prières païennes
Venant du séduisant long boulevard Bayonne
Minuit, les cloches se mirent à sonner
Tout comme ce pauvre homme esseulé
En train de chanter, la bouteille à la main
En se tenant titubant sur le sinueux chemin
Pendant la nuit, le vent se fait entendre
L'ivrogne tient une corde pour se pendre
Mais un aboiement le surprend, puis
Par peur de se faire mordre, il s'enfuit
Le chant des villes est venu le sauver
Avant qu'il ne parte pour l'éternité
Le jour enfin se lève sur la cité endormie
Un car roule vers quatre heures et demie
Les coqs chantent à tu tête Cocorico
Le fermier du coin enfourne son vélo
La boulangère ouvre son lourd volet
En faisant un bruit sourd qui résonnait
Quand l'enfant bien enveloppé se réveille
Il quémande à sa mère de voir le soleil
*
*
*
Au premier saut du lit, il se m'y a courir
Et à chanter " Le chant des villes "
Ma vie, mon avenir, mon devenir
Mon destin, ma destinée, mon élixir
Ecrit par @ Jenny
- 2006 -
Ecrit pour le concours " Le printemps des Poètes "
8e Edition - Du 4 ou 12 Mars 2006 -
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