J’aime mon poème de langue natale
Qui rend son trot à mon cheval,
Il fait des proses à la jetée
Et prêche l’honneur aux invités,
Il dore de joie le verbe être
Et la sagesse de mes ancêtres,
Il peint de rose mes fugues rebelles
Dans le regard de ma gazelle
Et pleure des yeux la nuit qui vente
La solitude des foules absentes.