Se dessine à l’horizon
Dans l’infini silence
L’émoi d’une floraison
Signe de ma providence.
La saison de mes amours
En son langage éthéré
Recense encor les toujours
En une gerbe dorée.
La désinvolture des mots
Voyage dans le présent.
Assise sous l’ormeau
Je badine avec le vent.
S’exalte l’âme énamourée.
La noria de mes pensées
Glisse vers l’amant désiré
L' horizon il a embrasé.
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