Le cerf, de la forêt, en était le roi,
Ainsi, avait établi ses lois.
Y pénétrer sans autorisation, il ne conçoit !
Si non, accepter le combat, pas d’autres choix !
Toujours vainqueur, pour l’autre, le renvoi,
C’était çà sa vie, ses éternels exploits
Lui qui était toujours aux abois,
Se sentait bien seul parfois !
Ressentant un tel désarroi !
Qu’il mit toute la forêt en émoi !
Un jour, un sanglier l’aperçoit,
Notre cerf ce jour, ressemblait plus à une proie !
qu'au chef de ses bois.
Ce qui, pour le sanglier déçoit,
Où était passé ce vaillant guerrier d’autrefois ?
Sortir le cerf de cet endroit,
Le dégager de ses responsabilités, notre sanglier si emploi !
Voilà qui était bien adroit !
Car la place de chef, il entrevoit !
Devenir ami avec le cerf, relevait de l’impossible !
Car celui-ci jusqu’à ce jour, la solidarité, il n’y croit !
Entre un cerf et un sanglier de surcroît !
Pour le cerf c’était sur, le sanglier, sa place, il pourvoit !
C’est de bon aloi,
Le sanglier sauve le cerf, le cerf sauver, la place, il octroie.
C’est ainsi, que se cerf le perçoit.
Il faut bien savoir perdre quelquefois !
Etre et rester le roi de ses bois, pourquoi ?
Pour ce sentir toujours seul, y a pas de quoi !
Libre et rester courtois,
Voilà la solution, que notre cerf prévoit.
« Le sanglier peut bien prendre ma place ! »
« Moi je fais mes valises et me casse ! »
Moralité :
Vaut mieux un petit chez soit,
Qu’un grand chez les autres.
ARLETTE
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"MA VIE EN VERS" premier recueil de poésies édité en 2009 par OASIS DES ARTISTES