C'est là -bas, quelque part en Lorraine, tout au fond de cette vieille province et au cœur d'une région, que l'on nomme "Le Saintois", que l’on peut découvrir, une petite route ! Un chemin , tout juste carrossable, et qui se trouve là , pour relier deux charmants villages de l'endroit !
Elle est longue de quelques dizaines d'hectomètres et déserte de toute habitation , exception faite, d'une modeste demeure: une gare de campagne, posée là , à peu prés, à mi-chemin, des deux hameaux qu'elle dessert et qu'elle fait vivre !
C'est une bâtisse moyenne, tout à fait dans le style des gares de la région ! On la découvre au tout dernier moment, après un ultime détour de la petite route, tant elle semble se camoufler, au sein des arbres et des haies qui l'environnent ! Elle paraît inhabitée désormais …! A l'heure des passages à niveau et des distributeurs de billets automatiques !
Malgré tout, elle reste coquette ! Probablement, qu'une main anonyme, y vient de temps à autre, afin d'y entretenir le bâtiment et ses alentours ! Les taches de fleurs aux tons multicolores et les plantes qui l'entourent et l'enjolivent, sont là pour en témoigner ! Peut-être, sert-elle, de résidence secondaire à quelque nostalgique du lieu, séduit par le calme et la beauté du site, et qui vient y passer quelques jours de temps à autre !
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On la dirait perdue, comme posée là , en pleine nature, à peine plus visible que la ligne de chemin de fer, qui l'a probablement fait naître et qui traverse tout le pays: enserrée elle aussi, entre les prés et les champs et bordée d'interminables rangées d'arbres et de bosquets, qui la dissimule tout au long de son parcours !
Le long ruban d'acier, emprunte tout d'abord une vallée, au fond de laquelle, serpente le principal cours d'eau du pays ! Ils vont ainsi, se côtoyant, sur une bonne dizaine de kilomètres, et puis ils se séparent, comme à regrets; La rivière continuant son cheminement dans la vallée; La voie ferrée, quant à elle, entamant une lente et douce montée vers le plateau tout proche, et qu' elle ne quittera pratiquement plus jusqu'à son terme !
Parvenus sur la haute plaine, on peut y découvrir un panorama superbe, avec en toile de fond, la silhouette familière de la colline de Sion, haut lieu spirituel et un des endroits de la province le plus fréquenté par ses habitants, mais également par beaucoup de pèlerins, venus de toutes parts, et même l’étranger ! C'est : "La colline inspirée"; chère à Maurice Barrés, ce grand écrivain né tout près d’ici, qui a prétendu en son temps, au travers d’une de ces œuvres, qu'ici "souffle l'esprit ! "
Je venais tout juste d'avoir vingt ans, lorsque j'y posai mon regard, pour la toute première fois …!
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Je découvrais tous ces endroits typiques et charmants, en même temps et surtout, grâce à l'amour qui venait de me prendre dans ses filets ! Ce tendre sentiment, je venais de le trouver, quelques temps auparavant, tout au fond des grands yeux clairs, d'une jeune fille de quinze ans, qui demeurait dans l’un des villages situé à un bout du chemin !
Elle était si mignonne, elle paraissait si fraîche et elle sentait si bon, que l'on aurait dit une fleur de Printemps, si bien que mon cœur n'y a pas résisté bien longtemps ! J'en suis tombé amoureux tout aussitôt…! Et puis par la suite, l'amour s'est révélé tellement fort, que tout naturellement, elle est devenue ma femme et qu'elle restera probablement, l'unique amour de ma vie !
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C'était pour me retrouver le plus souvent possible auprès d'elle, que j'empruntais l'omnibus qui m'amenait à destination, prés, tout prés, des yeux si bleus et si profonds, de celle qui ne quittait plus mes pensées et pour qui je serais allé jusqu'à l'autre bout du Monde, même si cela n'avait été que pour quelques instants ! La moindre seconde passée auprès d'elle, comptait pour moi comme un instant d'éternité …!
Le train, ou l'autorail plus souvent, s'arrêtait à toutes les gares disséminées tout au long du trajet ! Elles étaient très bien entretenues, et chacun rivalisait de patience et d'ingéniosité, pour offrir au voyageur le spectacle le plus agréable qui soit ! A la belle saison, toutes les stations débordaient de fleurs et c'était vraiment très joli à voir !
Le voyage durait pour moi, environ une heure et j'avais donc tout le loisir d'admirer le paysage qui défilait de part et d'autre des fenêtres de la voiture! Aujourd'hui encore, presqu'un quart de siècle plus tard, je me souviens encore, de chaque colline, de chaque village ! Je me rappelle de toutes les gares, comme si c'était hier, alors que je n'ai plus fait le trajet depuis bien longtemps ! Chaque virage, le moindre petit ruisseau, font ressurgir du fond de ma mémoire, tout une montagne de souvenirs !
Je faisais le voyage seul parfois, afin d'aller retrouver celle qui m'attendait au bout de la route ! Nous le refaisions en sens inverse, lorsqu'elle rentrait avec moi, chez mes parents ! Un jour ou deux plus tard, il nous fallait à nouveau, refaire le trajet, un aller simple pour elle, un aller retour pour moi ! Tous ces va-et-vient, entre son domicile et le mien, ont duré plusieurs années ! Bien entendu, j'étais un peu triste au retour, de la laisser là -bas, mais l'espoir de la revoir très vite et d'emprunter à nouveau ce trajet, me mettait un peu de baume au cœur ! Nous ne restions séparés, jamais plus d'une semaine, et il m'arrivait même quelquefois, de faire le voyage plusieurs fois entre deux week-end, tant mon amour pour elle était fort et empressé !
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Parvenus au terme du voyage, à la petite gare qui nous voyait débarquer, il nous restait encore, un peu plus de deux kilomètres à parcourir, à pieds, cette fois, jusqu'au village où habitait l'élue de mon cœur …!
Que de fois nous l'avons empruntée, cette petite route, ce chemin champêtre, qui déroulait son long ruban de terre battue à travers les champs et les prés ! Il était tellement agréable et serpentait en pleine nature en épousant les creux et les bosses du terrain ! Il était serré de prés, par de grandes prairies, et était bordé sur presque toute sa longueur et de chaque côté, par une double rangée d'arbres, fruitiers pour la plupart, et dont les mirabelliers, en constituaient la grande majorité ! Quelques questchers, venaient en compléter, de-ci, ce-là , la double procession, qui accompagnait le chemin en en faisant comme une allée bien agréable à suivre !
On y avançait bien tranquillement, nous avions tout notre temps ! Nous étions amoureux et comme tous les amoureux, on s'y sentait seuls au monde ! On marchait enlacés, seuls et insouciants, sous le regard étonné des quelques bovins qui paissaient ici où là , et que notre passage, semblait déranger de leur occupation ! Nous devions leur paraître quelque peu bizarre, tel un animal à deux têtes et à quatre pattes, tant nous étions soudés l'un à l'autre !
A la belle-saison, les arbres bordant le chemin, croulaient bien souvent sous les fruits, et c'était si tentant, toutes ces richesse offertes, que l'on y faisait de fréquents arrêts, afin de nous en rassasier, jusqu'à plus soif ! Nous en avons laissé derrière nous, des restes de nos agapes, des restes de ces délicieux fruits jaunes, légèrement tachetés de rouge, au goût et au parfum si particuliers ! Nous en avons croqué, de ces fruits d'or, de ces délicieuses mirabelles, symbole de notre vieille province !
De surcroît, elles possédaient pour nous deux, un goût, comme un parfum de fruit défendu, qui s'ajoutait encore, à celui, si familier, qu'elles possèdent déjà ! On ignorait alors, à qui elles pouvaient bien appartenir ! On s'en fichait même royalement …! C'était si bon, et cela donnait ensuite, une telle saveur à nos baisers, qu'elles ne pouvaient être qu'à nous ! Et puis, il y en avait en telle quantité, que c'eût été vraiment un crime que de nous en priver …!
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En sortant de la gare, tout au début du chemin et sur la droite, il y avait là , un petit bois de sapins, oh quelques centaines d'arbres tout au plus, dense par endroits, plus clairsemé à d'autres, et qui, nous y a vus souvent, venir y abriter nos élans amoureux ! Cela nous arrivait, à l'aller, quand on était un peu en avance sur l'horaire, ou beaucoup plus fréquemment, au retour, lorsque n'y tenant plus, nous décidions de profiter alors du calme et relatif isolement de l'endroit, pour aller y passer, de biens doux et tendre moments !
Amoureux sages, l'instant d'avant, on y devenait là , les plus fous des amants …!
C'était la cachette idéale, pour les amoureux en mal de tendresse ! Qu'il y faisait bon s'enlacer, étendus là , sous les aiguilles de pins, dont les branches nous faisaient un ciel de lit immense ! Que l'on s'y sentait bien, baignés dans les effluves au parfum de sève, qui achevaient de nous enivrer ! Qu'il y faisait bon s'aimer, sous le regard curieux et inquiet tout à la fois, des petits habitants des lieux, qui nous berçaient parfois, d'une douce et agréable mélodie !
C'était la chanson de dame Nature, qui nous accompagnait et tout cela était tellement agréable, que nous y restions parfois des heures entières !
Nous nous y sommes beaucoup aimés, dans ce petit bois ! Il est devenu notre forêt enchanté, comme celle de Brocéliande, mais notre enchanteur à nous, ne s'appelait pas Merlin ! Il se nommait tout simplement Amour, l'amour que nous y avons dévoré, sans plus nous préoccuper du reste, comme les amants jeunes et insouciants, que nous étions à cette époque !
Qu'il était donc charmant, ce petit bois de résineux, que de souvenirs y sont attachés ! Qu'il était bien agréable à suivre, ce petit chemin dont chaque centimètre carré doit se souvenir de nous ! Dont le moindre bosquet ou le plus petit brin d'herbe se rappellent encore du bruit de nos pas et donc chaque pierre résonne probablement encore, de l'écho de nos baisers
Tous ces endroits, le chemin de fer, la petite route et le si accueillant et modeste bois de sapins, nous les avons hantés des années durant ! Même après être devenus mari et femme ! Nos trois enfants, les ont parcouru eux aussi quelquefois, sans savoir bien entendu, toute l'importance que tout ceci avait pris dans les cœurs et la vie de leurs parents !
Peut-être même, dans le simple fait de leur existence ! Qui sait, il a bien fallu les concevoir quelque part, et j'ose à penser, que pour au moins deux d'entre eux, cela s'est passé tout prés de là ! A l'intérieur du petit bois, sans doute ! Là -bas, tout au bout du chemin et en plein cœur de cette région, qui m'a vu tomber amoureux deux fois en même temps, d'elle bien entendu, mais surtout, de cette jeune et jolie personne de quinze Printemps, qui a permis que tout cela se réalise et grâce à qui, je possède les souvenirs les plus beaux et les plus riches du monde !
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Eh bien voilà , tout cela se déroulait il y a un peu plus de vingt ans ! Et puis, le temps a passé, vite, trop vite ! Les enfants ont grandi, beaucoup trop vite, eux aussi !
Notre amour, est resté le même, tout au long de ces années, aussi fort et serein qu'à ses débuts ! Peut-être s'est-il seulement enrichi, de tendresse et de respect ! Nous sommes devenus un couple, unis et heureux comme aux premiers temps et nous avons traversé toutes ces années, avec l'amour au fond de nos cœurs, ce qui a rendu, bien souvent, les moments difficiles et les instants de doute, beaucoup plus simples à assumer ! Je suis sûr désormais, que les aléas et les embûches que la vie met sur le chemin de deux êtres qui s'aiment vraiment, agit comme un ciment, qui en renforce les liens, au fur et à mesure que surviennent ces problèmes ! Le nôtre était si fort, qu'après notre mariage et pendant plus de vingt-trois ans, nous n'avons jamais été séparés plus d'une journée ! C'était plus qu'un couple, c'était l'osmose parfaite et tant de souvenirs de joie, de bonheur et de jours heureux, y restent pour toujours attachés !
Et puis, ce parcours, qui avait été le témoin des débuts de cette belle histoire, nous ne l'avions plus emprunté, depuis bien longtemps ! Les parents de ma douce aimée, n'habitant plus, le petit village décrit plus avant, nous n'avions alors, plus aucune raison de nous y rendre !
Et pourtant, un jour, l'envie m'a pris de refaire ce trajet, une fois encore, une dernière fois, peut-être, pensai-je alors à ce moment-là …!
C'est le cœur plein de nostalgie, qu'à nouveau, j'ai repris cet omnibus, ce train grâce auquel, tout au long du trajet, j'ai retrouvé tant de souvenirs ! Pourtant, bien des choses ont changées, tout au long de ces années !!!
Toutes les gares sont désertes et tristes, désormais ! Les voyageurs se font rares et je suis pratiquement le seul occupant du wagon ! Les hautes cheminées d'usine du début du trajet, ne fument plus ou presque ! La récession se fait sentir là -aussi et j'ai comme un pincement au cœur en me souvenant de l'intense activité qui régnait ici, deux décennies plus tôt !
Heureusement, la nature elle, est restée la même ! Superbe, en cette matinée de Juillet, qui me voit faire à nouveau ce voyage ! Les grandes prairies enverdies, sont toujours les mêmes ! Les collines et les vallées en pente douce, les grands arbres et les bosquets, ainsi que les cours d'eau, sont toujours là , eux aussi ! Tout est encore présent, comme si rien ou presque, n'avait changé !
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Et puis, au bout du voyage en train, , la petite gare de campagne, où nous sommes si souvent descendus, est toujours là , elle aussi ! Elle n'a pas changée ! Elle a gardé tout son charme et sa poésie d'antan et à nouveau, tout un tas de souvenirs, me fait monter aussitôt, quelques larmes dans les yeux !
Le petit chemin n'a pas bougé, lui non plus, et après quelques regards nostalgiques sur la jolie bâtisse, je me décide à fouler les quelques hectomètres, qui se présentent à moi.
C'est bien le même petit chemin, le tracé est resté identique au souvenir que j'en avais encore ! Mais le décor a changé, et il est tout de même devenu bien différent de ce qu'il était ! Les arbres qui le bordaient sut toute sa longueur, ont disparu ! Il en paraît tout nu et il en est devenu triste, si triste ! Il est redevenu un chemin comme tous les autres à présent qu'il a perdu sa magie ! Son âme, paraît s'être évanouie, en même temps, qu'on abattait la double rangée d'arbres, qui lui donnait tout son charme !
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Par bonheur, le bois de sapins est toujours debout et il n'a pas beaucoup changé non plus ! Les arbres ont grandi, certes, et il en paraît bien plus fier ! Mais c'est bien le même petit bois, aux frondaisons épaisses, par endroits, rendant difficile, la pénétration des rayons du soleil ! Heureusement, que de-ci, de-là , quelques parties dégagées, permettent aujourd'hui encore, de venir s'y réfugier à l'abri des regards indiscrets !!!
Je nous y revois-là comme vingt ans auparavant, et une fois de plus, les souvenirs m'assaillent et se mettent à défiler dans ma tête !
Je voudrais m'installer là , afin de m'y endormir et pour ne plus jamais m'éveiller ! J'ai envie de rester là et d'y mourir, parce que ce chemin aujourd'hui, il me faut le refaire seul ! Si seul, depuis qu'elle m'a quitté, l'autre partie de moi-même !
Il s'est enfui, mon amour de quinze ans ! Ses grands yeux, si bleus, se sont fermés à tout jamais et avec eux, tout un monde s'est évanoui !
Elle n'est plus de ce monde, celle qui a permis que tous ces endroits, soient devenus magiques et inoubliables !
Elle s'en est allée, la fée qui a enchanté ma vie, tout au long de ces années !
Elle est partie, ma Princesse, me laissant seul, avec ces souvenirs impérissables, avec ce petit chemin, ses émotions et tous les secrets qui s'y rattachent …!
Elle me paraît tellement loin, désormais, et pourtant, je la sens malgré tout si proche, en avançant lentement sur la route, à présent recouverte de bitume !
Elle est là , je le sais, elle marche à mon côté !
Elle est toujours avec moi, je la sens là , accrochée à mon bras !
Elle est encore là , j'en suis sûr ! J'entends toujours le son de sa voix et ses grands rires d'enfant heureux ! Je respire à nouveau son parfum et je revoies ses grands yeux, me dirent tout son amour ! Cette montagne d'amour qu'elle m'a donné et qui, comme ce chemin, jamais plus, ne s'effacera de mon cœur et de ma mémoire …!
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Peut-être, le referai-je encore, ce trajet, lorsque l'envie m'en prendra, ou quand, j'aurai du vague à l'âme et le blues au cœur ! J'y viendrai, comme en pèlerinage, certain d'y retrouver à chaque fois, les souvenirs et les émotions des jours heureux ! Tous ces souvenirs, qui n'appartiennent qu'à nous deux, et qui m'aideront un peu, à traverser le chemin qu'il me reste à faire, au sein de la triste existence, qui est la mienne maintenant !
J'y reviendrai probablement, tout en souhaitant, que le petit chemin soit toujours là , ou qu'on n'en fasse pas une autoroute ! J'espères également, que le bois de sapins restera debout longtemps, le plus longtemps qu'il soit possible, bien sûr ! Enfin j'aimerais aussi, que l'on ne ferme pas trop vite, cette voie de chemin de fer, comme il en question actuellement !
Allez, je vous en prie, messieurs les décideurs, laissez-les vivre encore un peu, tous ces endroits charmants ! Je vous en supplie, ne leur ôtez pas, toute la Poésie qui s'en dégage encore !
S'il vous plait, pour une fois, laisser un peu parler votre cœur, et pensez à toutes les histoires et à toutes les aventures dont ils ont dû être témoins ! S'il vous plait, laissez-les exister encore un peu, tous ces endroits magiques et enchantés !
Elle est n'est plus là , celle que j'aimais, mais pour moi, elle vit toujours, ici et dans mon cœur, alors par pitié, ne la faites pas mourir un peu plus encore …!
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La nature, n'a jamais rien créé de médiocre ! A part l'homme, peut-être...?
