Nous Ă©tions un couple heureux
Une gentille maison, bien arrangée
Nous faisions des envieux
Qui n’en a pas fait.
Tu prenais beaucoup de décision
Mais je n’y voyais pas ombrage
C’est ce qui faisait l’union
De notre beau mariage.
Un soir tu m’as demandé un café
Je me sentais un peu fatiguée
Je t’es réppondu tu étais dans ta maison
La première fois que je t’ai dit non
Je n’ai pas eu la possibilité
De protéger mon visage
De tes mains énervées
Elles avaient trop de rages
Que s’est-il passé
Pourquoi cette violence
Pourquoi ces mains qui m’ont caressée
M’infligaient cette souffrance.
L’amour n’a pas pris le pas sur la raison
Je n’osais plus te dire non
Tu savais que mon corps
De toi avait très peur.
Toi tu te sentais fort
Dehors, on ne voyait que notre bonheur.
Par le maquillage,
J’ai des années caché
Le carnage
De tes coups portés.
Je devais sourir,
Ne rien laisser parâitre
Je devais acquérir
Quand d’un air mielleux
Tu disait Ă ton entourage
Que tu ne comprenait pas
Que certaines querelles de ménage
Se finissaient avec des bleus
Et qu’il ne fallait pas être un mec
Pour se défouler
Sur la femme aimé.
Non les autres tu ne les comprenais pas.
Que de beaux discours et baratins
Moi j’étais ton pantin
Tu m’appelais ton passe humeur
Tu as brisé mon âme, mon cœur.
Cela a commencé juste pour un café
Et tu n’as plus jamais arrêté.
Nous avions une gentille maison
Qui s’est transformée en prison.
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Amitiés Petitzan
Tel un oiseau je monte très haut dans le ciel, pour prendre le recul nécessaire, afin de garder toujours les pieds sur terre.