Mon crime est de m'appeler Louis.
Mon crime fut de naître presque roi.
De mon berceau, l'arbrisseau fut le bois.

Louis dix-sept roi au sceptre de roseau.
Mon enfance une fleur d'innocence.
Dans le drapeau blanc couronné de lys,

Sans tache et défaut; un linceul de France.
L'onde du temps balayait mes boucles blondes,
Et mon visage palissant aux reflets d'argent

Glissant profond dans la nuit du tombeau.
Sans père, ni mère, sépulcres blanchis,
Roi je ne fus, souverain de France déchu,

Du bois de mon berceau je fis le sceptre
De mon royaume, et du lys
Ma couronne d'épines.

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Dur d’être le fils de Louis le Capet
Au moment ou souffle le vent de la terreur
Etre de sang royal est ton ultime forfait
Et la prison du temple ta dernière demeure

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magnifique!!

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

Un écrit qui trace un portrait vrai et pertinent de Louis XVII .
Il est vrai que pour la plupart des rois , leur souveraineté était beaucoup plus un poids á porter qu´une chance et le plus souvent , ils ne choisissaient pas .
Merci pour ce moment intéressant de lecture tant historique que poétique !

Philippe,

Magnifique écrit, superbe lecture historique ! Merci pour ce partage, j'ai adoré !
SUBLIME §

Amitiés.

Eve-Lyne, Nadine.

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EvE-LyNe

N'oublie pas ton roi qui se meurt.
Qui n'a jamais régné et qui garde dans son cœur le bonheur à venir.
S'est il endormi lui le scrofuleux un sourire aux lèvres en regardant
Par les barreaux de sa cellule la seul chose auquel il pouvait aspirer.
le ciel.
Sachant que chaque soir la main sur le cœur et le sourire aux lèvres il pouvait dire
C'est pour demain.
Merci bien à toi et aux autres poétesse touché par ce poème.
Les enfants martyrs m'ont toujours touchés.
Nous ne pouvons vaincre la souffrance.
Alors luttons contre la misère morale.
Amitiés.
Philippe.
ps: j'aime les rois pas les principes de royauté.

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N'oublie pas ton roi qui se meurt.
Qui porte en lui les hautes valeurs.
La justice, l'amour et le bonheur de son peuple.
Faut -il que les rois meurent pour que les peuples soient plus heureux?
L'histoire répond.
Le roi se meurt ne l'oublie pas.
La royauté est une catin.
Elle épouse au matin son roi
Et l'abandonne au soir.
la royauté et l'argent sont des passants.
N'oublie pas ton roi qui se meurt
Bonjour à l'aurore au revoir le soir.
Ou est la vérité.
Seul ton roi
Qui se meurt
regarde vers le ciel
Et attend sa couronne
De victoire.
Une couronne de martyr.
Cher Louis Dix sept
Une couronne de Saint?
peut être?
Seul Dieu en a jugé.
N'oublie pas ton roi meurt.
Ton roi est mort.
Il avait quinze ans
Six ans d'enfermement.
Six ans de martyr
Au peuple souverain
Ou est ta mansuétude
Quand le roi ne fais
Pas couler le sang
Car il de la même couleur que le sien.
Jamais ne remplacera le 17e du nom.
Merci
Cyrael
Amitiés
Royales.
Philippe
ps: mon mail n'a pas pu passer.

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Moi qui aime l'Histoire, je ne pouvais pas passer à côté. Même si, auparavant, j'ai lu, miracle, une biographie sur Marie de Médicis, je n'en lis pas assez, par manquede temps... Sinon, ton poème est superbe, car tu as bien fait ressentir ce Siècle, en peu de mots.

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Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.

J'ai bien apprécié ton texte.
Merci pour le partage.
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Grandeur et décadence(I)

Le roi célèbre sa fête
La reine sa conquête
Les soldats font la quête
Le peuple s’y prête

Le roi aux liqueurs enivrantes s’abandonne
La reine s’empiffre d’une joie sans consonne (oie)
Les soldats à tue-tête chantonnent
Le peuple dans ses labeurs s’adonne

Le roi est heureux
La reine encore mieux
Les soldats sont au juste milieu
Le peuple est en fin de queue

Le roi invite la cour
La reine offre son concours
Les soldats font l’amour
Le peuple est cantonné dans la basse-cour

Le roi s’entiche de maîtresses
La reine reconnaît ses faiblesses
Les soldats jacasses avec adresse
Le peuple s’en fiche de la noblesse

Le roi va à la chasse
La reine fait la matinée grâce
Les soldats sur tout font main basse
Le peuple vit en disgrâce

Le roi guerroie
La reine est aux abois
Les soldats sont éreinté
Le peuple est dégoûté

Le roi signe des ordonnances
La reine veille aux sentences
Les soldats dressent les potences
Le peuple souffre en silence

Le roi ne détient plus les rênes
La reine éprouve beaucoup de peine
Les soldats sont dans la gêne
Le peuple vomit sa haine

Le roi est à plaindre
La reine ne fait que geindre
Les soldats ne font que feindre
Le peuple n’a rien à craindre

Le roi perd confiance
La reine est en souffrance
Les soldats prennent leur distance
Le peuple affiche ses doléances

Le roi n’a plus de château
La reine n’a plus de manteau
Les soldats ne sont plus nigauds
Le peuple lance l’assaut

Le roi appelle au secours
La reine compte ses jours
Les soldats quittent les tours
Le peuple occupe la cour

Le roi perd son trône
La reine sa couronne
Les soldats refusent la sale besogne
Le peuple est en grogne

Le roi est en lambeaux
La reine creuse son tombeau
Les soldats déposent le drapeau
Le peuple allume le flambeau

Le roi est déchu
La reine n’existe plus
Le peuple est uni
Le suffrage universel est établi

La démocratie est sur la place publique
C’est la naissance de la république
Le président est élu
Les partis sont apparus
L’armée veille sur les lois
Le peuple est roi ?

A suivre pour le président..

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Celui qui éprouve du dégoût pour un arbre, ne doit pas profiter de son ombre.

On pourrai penser que la royauté que je n'aime pas.
Je n'aime que les rois sont les seuls à faire souffrir les peuples.
En reprenant notre histoire il y a bien des périodes au XXème siècles qui en souffrance valent cent fois ce que le peuple a subi.
Il est intéressant de noter que bien des héros de la révolution française n'était pas dans la rue le 4 aout.
Robespierre, Marat etc..
On ne fait pas la révolution avec les peuples mais avec les cadets des grandes familles qui manipulent les peuples.
Après les révolutions que reste t'ils aux peuples?
Les transformés en fantassin.
Où est le progrès révolutionnaire.
Coupé la tête d'un roi sans abolir la royauté c'est de faire plus tard
La république qui ressemble à bien des égards à une royauté.
L'or des roi est devenu l'or de la république.
Château, ambassade, conseil régional, assemblée nationale ne sont pas des poulaillers que je sache.
Les crimes des rois sont moins nombreux quer les crimes de la république.
Comptons le nombre de morts dans les deux camps.
je te rassure ami poète je ne veux pas avoir raison je veux juste donner un point de vue.
Merci de m'avoir lu.
Philmippe.

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La démocratie est sur la place publique
C’est la naissance de la république


Citation :

Le président est élu
Les partis sont apparus
L’armée veille sur les lois
Le peuple est roi ?

J'ai bien mis un point d'interrogation au dernier vers qui résume ce que tu cites un peu plus haut.
Merci bien pour la réponse.

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Celui qui éprouve du dégoût pour un arbre, ne doit pas profiter de son ombre.