Un tambour, une bataille!
Non! C'est la mer.
Au doux sourire l'été,
De glace, l'hiver amer
Qui remonte le temps.
Quand souffle le vent,
Quelle emporte avec elle,
Chevauchant les crêtes.
Ombrageuse ou glorieuse
Brunit et verdit à l'or du ciel,
Comme l'ange dans l'éther.
La mer qui s'avance,
Magnifique, majestueuse
Sans couronne, ni sceptre,
Et crainte de tous.
Sans un mot des ports,
Reine des flots,
Des vaisseaux de tous bords.
Ô mer des mers, toi seul
Abreuve mes instincts,
Quand mon cœur pesant
Se ressource à ton air.
Que le vent aigre de l'hiver,
Le vent doux de l'été,
Pose un voile sur ma tête et mon cœur.
Ô mer à la nuit calme
Et sereine, aux clapotis
Chantant leurs notes de musiques,
Flutes, hautbois, bassons s'élèvent
Dans l'air et nourrit mon cœur
De cette mélodie éternellement vague.
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