TANT QUE NOUS SERONS DEUX
Tant que nous serons deux
A portée de cœur
A portée de main
A faire de notre mieux
Tant que nous serons lĂ
A nous relever
A nous consoler
A faire naître la joie
Le temps pourra bien alourdir nos pas
Raccourcir les jours des hivers trop longs
Dans l’opacité, entendant nos voix
Nous déchirerons les brouillards profonds
Le temps pourra bien fondre nos désirs
Avec des caresses et de l’allégresse ;
L’or, dans le creuset, ne cessant de luire,
Nous apportera bien d’autres richesses.
Le temps pourra bien s’emparer des heures
Charger de tourments nos rĂŞves de chair
L’amour combattra l’indigne torpeur
Et nous connaîtrons des succès éclairs.
Le temps pourra bien s’ériger en faux
Entamer l’élan d’une ardeur ténue,
Il est un sérail là à fleur de peau
Gardant la mémoire d’une étreinte nue.
Pierre WATTEBLED – le 25 novembre 2009
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