Histoire... d'eau
QUAND, SI, PARCE QUE, OU ELLE L'A DECIDE
Je te laisse me porter, de ta fragilité,
Du moins en apparence, tout comme ta transparence,
Tu sais te dévoiler, quand tu l'as décidé,
Mais tu feins l'ignorance, parfois même l'innocence,
On t'a tellement flouée, de tes si beaux reflets,
Que lorsque tu donnes, Ã l'homme qui raisonne,
C'est que tu l'as décidé, O toi la jolie fée,
A personne tu pardonnes, ne veut qu'on t'emprisonne,
Baltique, Adriatique, au grand frère Pacifique,
Une mer qui tend le sein, trouverait très malsain,
Pour une mauvaise étique, pour une mauvaise ethnique,
De porter des marins, aux très mêchants desseins,
Douce, tu porte voiliers, Galions et Gondoliers,
Tant qu'il s'agit d'amour, tu acceptes toujours,
Mais tueuse si jamais, parce que tu l'as décidé,
Qu'on t'aie trahie un jour, pollué Pear Harbor,
Tu peux te retirer, le temps de digérer,
Les hommes et leur bêtise, laver toutes ces sottises,
Et puis réapparaît, où tu l'as décidé,
Tahitienne aux Marquises, rebelle et insoumise,
Pascal BURN.
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Auteur-Compositeur déclaré SACEM = Textes protégés sous peine de poursuites !