Pas de message.
Et clic et clic et clic, pas de message.
Je voulais désabuser l'internet,
Avant de me faire interner.
Ah tiens, nouveau mais sage,
"Ecrivez!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je vous supplie d'écrire même si vous n'avez rien à dire,
Juste un cri,
Une critique,
Juste vingt mots,
Où des mots vains,
Ecrivez!
Je vous supplie d'écrire même pour nous balancer le pire,
Avec des fautes,
Faute de quoi,
Sûr qu'on comprendra,
Pas pris pour des cons,
Ecrivez!
Moi j'écris n'importe quoi quand mon cerveau reste coi,
Ben quoi?
Envoyez-moi vos douleurs, vos rancoeurs, vos malheurs,
Du bonheur?
Ecrivez, lachez-vous, aujourd'hui maintenant!
Une démo, un mot, un mal, des maux,
Ecrivez!
Moi je sollicite et vous incite à faire vivre ce site de manière implicite".
C'est quoi tout ça? On peut balancer ses écrits vains, ses maux vains, vingt maux, des mots vains même mauvais.
Et clac et clac et clac, pas de mots sages,
J'ai pris des claques sur internet,
Aujourd'hui je suis inyerné.
Ah tiens, nouveaux maux sages,
"Où sont les fous?
Je ne vous autoriserai plus dorénavant à finir les restes de mon festin,
Bien avant que je ne naisse vous aviez brigué les rênes de mon destin,
Tout ce que vous m’avez imbriqué n’aura en fait qu’attiser mes faims,
De vous voir dépérir à petit feu pour que reprenne ma route sans fin.
Mon cerveau maintenant m’appartient et pourtant ma tête me fait mal,
Car pour vous protéger vous m’injectez chaque jour la dose maximale,
Afin d’oublier que vous êtes comme moi pure dégénérescence animale.
Vous abritez derrière vos peurs ce que moi-même jadis j’aimais cacher,
Je revendique aujourd’hui les différences de mon nouvel esprit haché,
Grâce aux substances que l’état fait d’ordonnance a apposé d’un cachet,
Je suis un adepte d’Epicure ingurgitant des verres aux relents de cachets.
Votre monde m’excommunie en m’attachant à la sacro-sainte camisole,
Pourtant vous offrez chaque jour le pain béni pour que la came m’isole,
D’un ultime instinct puni de la foudre des dieux que sa seule âme isole.
Je vais partir tranquille sur des rails sans coke laissant ma seule peine,
A ceux qui n’ont pas compris que leur seule petite vie devient chienne,
Si peu qu’ils s’entourent mal et fabriquent pour les autres les chaînes,
De l’inconscience entraînant leur moralité sur les chemins de la haine."
Où je suis là je ne suis plus qu'un clone qui rit et un clown qui pleure à la poursuite de nouveaux leurres, de nouveau l'heure?
Et cloc et cloc et cloc, pas de ces mages,
J'ai chopé les cloques sur éthernet,
En fait je n'étais pas net.
Ah tiens, dernier essaimage.
"Le vil âge d'être idiot.
Je faisais partie de votre tribu,
Avec mes modestes attributs,
J’ai même versé mon tribut,
Qu’à chaque être on attribue,
Vous me croyiez aussi niais,
Que vous m’avez assigné,
A recevoir et à consigner,
Ce que chaque con signait,
On disait que j’étais bête,
Car un peu analphabète,
Mais une chose m’embête,
Vous m’appeliez tous la bête,
J’ai vu défiler tout mon passé,
Les choses qui m’agaçaient,
Tout ce qui me tracassait,
Marre de cette traque assez!
Votre inhumanité me désarme,
Me fait même fondre en larmes
Elle a perdu tout son charme,
J’ai acheté la plus belle arme.
Je ne voulais pas ce carnage,
En traversant mon beau village,
J’avais déjà envisagé le vil âge,
Où mourrait l’idiot du village."
Maintenant je me réveille cherchant ma proie face à mon désarroi,
Maintenant je me réveille face à ma proie cherchant mon désarroi.
Je cherche les maux sages, je me délècte de vos mots sages qui m'alimentent des mets sages mijotés par vos esprits tolérants.
Juste un mot de vous me nourrit.