Posés sur ta corolle, bijou quadripétale,
La fleur dont je raffole, aux accents rose pâle.
Les chairs qui s’affolent, effluve séminal,
Mes doigts qui caracolent, caressent les étoiles.
L’origine du monde, le paradis perdu,
La doline profonde à l’argile éperdue,
Est un puits de lumière qui chatoie sous les rais
Du matin qui poudroie du soleil les traits.
C’est ici que je vis, ébloui, la lumière,
Pour la première fois, tout en séchant mes ailes;
Et j’y passe aujourd’hui, et mes jours et mes nuits.
Moi, l’apprenti sourcier, promenant sa baguette,
Épousant les reliefs, les vallées et les crêtes,
Je réveille ton âme, quand nous guette l’ennui.
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Les chansons, c'est ici :
http://www.myspace.com/jeanpaulbarastier
Et les poèmes : http://jpbarastier.over-blog.com
A méditer : «L'intelligence, c'est le seul outil qui permet à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur.» Pierre Deproges.