DU BOUT DE MA PLUME…

Je ne jette pas de paroles en feutre,
Je prends fièrement les positions
Des grands idéaux, sans trouver de rime en eutre…
Et je tire ma conjugaison ;
Intrigant comme Fénelon,
Sans que ne sorte un mot de ma bouche,
Je vous préviens messieurs les moribonds,
Que du bout de ma plume, je touche !

Je ne reste jamais neutre ;
Qui vais-je grimer, fripon ?
Un croquant, ou bien un pleutre ?
Le cœur, sous l’aveu de la passion ?
La ville éteinte, je suis sous un pont !
Ma pointe se fige, c’est louche !
Décidément…c’est avec un drôle de ton,
Que du bout de ma plume, je touche !

En manque de mines je me calfeutre…
Vous trompez, sur le but de ma diction ?
Je ne veux pas devenir en un mot, un pleutre !
Tac ! Je plonge ma pointe au fond
De mes instants les plus profonds
J’ouvre mes lignes, je le couche…
Le chagrin de mes poches, et c’est bon !
Du bout de ma plume, je touche !

Mince, je me demande si j’ai eu raison !
De verser de l’encre pour cette escarmouche !
J’ai des doutes, j’ai des craintes…
Hé ! Là, dites moi donc ?
Si du bout de ma plume, je touche…

touché et j'

un bel hommage

très bon pastiche du duel qu'en l'hôtel bourguignon Monsieur de Bergerac eut avec un bélitre...

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