Il existe parfois dans les familles
Comme un vilain petit canard
Ce sera le pauvre mal aimé
Que l'on traîne comme une tare
Qu'a-t-il de plus, qu'a-t-il de moins
Pour que l'on n'en prenne pas soin
On rassemble sur son pauvre dos
Tous les déboires, tous les fardeaux
La machine à ôter l'existence
L'aurait sauvé de l'indifférence
Celle qui n'a pas toujours existé
Pour effacer les fruit non désiré
Il est des maisons accueillantes
Qui s'appellent je crois, orphelinats
Qui même auraient pu vous rendre vivante
Qui même auraient fait moins de dégâts
Assassins de la vie et de l'amour
Vous semez une plante innocente
Vous semez une peine pour toujours
Et jetez un coeur dans la tourmente
Blessure insondable
Qui ne pourra oublier
Souvenir ineffable
Petit canard rejeté
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Ce que j'ai appris je ne le sais plus, le peu que je sais je l'ai deviné