(Je suis de retour après une éternité. Content de revenir à la maison)
L’ENFANT DU SIECLE
En ce siècle perturbé
L’enfant est bouleversé
Car manquant de repères
Il ne sait qui est son père
Et n’est point le fils de sa mère
Il est l’enfant du siècle
Dans ce siècle de vitesse
Où il ne trouve que heurts
Il se complait dans le leurre
Pour cacher toute sa tristesse
Et masquer sa grande détresse
Il est l’enfant du siècle
Il ne sait où partir
N’ayant point d’avenir
Il ne sait vers qui se tourner
Car de Dieu s’étant détourné
Et le voilà alors tout retourné
Pauvre enfant du siècle
Le stress l’a habité
La pollution l’a rongé
Le vice l’a fragilisé
Son cœur est devenu froid
Et sa vie n’est plus qu’effroi
Pauvre enfant du siècle
Il n’est que radio - ciné – télé
Il n’est qu’yeux – oreilles – bas ventre
Mais toujours triste est sa cité
Et toujours creux est son ventre
L’espoir est à jamais crevé
Pauvre enfant du siècle
Dans sa gourmandise
Il fuit sa couardise
Dans sa violence
Il crie son angoisse
Dans son insolence
Il croit en sa prestance
Il est un enfant meurtri dans son espérance
Et renie alors toute sa vertueuse ignorance
Ce siècle a allégé leur travail
Mais a ramolli leurs entrailles
Ce siècle leurs a donné des distractions
Mais a tué en eux toute conviction
Ce siècle voulait faire d’eux des hommes épanouis
Il n’a pu en faire que des hommes de nuit
Pauvre enfant du siècle
Ce siècle en perpétuel fête
A fait de toi une triste bête
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Il n y a que l'amour de vrai
Ne pas aimer c'est être mort