EVASIONS

je m’en irai ce soir seule sous la lune
avec nulle rancœur et sans fortune
partir sans un éclat sans lumière
je veux ouvrir mes persiennes
bâtir mon ile et en faire mienne
un bel oiseau qui voudrait être libre
J’ouvre alors les pages de mon livre
Je déploie mes ailes tantôt ivre
Je suis un idéal qui se sauve
Je suis agitée comme un fauve
Mais personne ne me donne
Ni même ne me pardonne
Mes sombres et noirs défauts
Je m’en irais au loin quand il faut
Dans cette nature tendre et féconde
Je tournerai je ferai des tas rondes
J’applaudirai devant ce cirque
je vivrais dans ce monde féérique
et le vent balayera les images passées
et le vent chassera la poussière tracée
et toi ma muse je viendrais t’embrasser
pensées envolées de mes mains agiles
au sein de mon âme devenue si fragile
nuages blancs dans un ciel immense
ce soir j’ai senti la soif intense
éprise de clair de joie d’ivresse
je suis entrée dans la grande paresse
j’ai gaspillé j’ai étalé ma tendresse
j’ai semé ma joie et mon allégresse
délicatement sur les champs jaunis
sur ces grands lits de verdure unis
pourquoi le destin m’a t-il punie ?

La nature t'a déjà caressé à lire tes dernieres phrases..?..elle ne peut pas te punir..et puis il y a un pardon a tout.tres joli poème.

Bonsoir sœur Anne, Hé ben! ne vois- tu rien venir tu as fait la cigale maintenant il te va falloir être fourmi et tout reviendra comme avant, patience!!!