en encombrant mon coeur
je veux que tu omettes la tristesse
deja trop de pleurs
me grise et m'agresse
si t'as peur, fais le plein
de carburant et va t'en
mais j'ai bien peur
qu'on n'echappe aux temps
à ses griffes insensibles
qui courent aussi vite
que les balles et la brise
ou le vent qui siffle
ils ont dressè les couleurs
celles du colorado
mais nulle part sur terre
n'existe cette côte
dans mes songes ils ont mis
le peché originel
à mon reveil m'ont remis
dans un caneva tout oint
à present j'ère tel un fou
assis entre deux chaises
à la recherche du feu
pour fumer une trève
sans ami ni "cleb"
encore moins une pipe
je rève d'epouser ma mère
sans etre oedipe
ils m'ont dit que j'avais tord
sans forcement epouser le monde
j'aurai dù me taire
je suis en avance sur leurs montres
je cause un langage inconnu
auprès de ce p'tit groupuscule
je passe même pour un con
la preuve ils m' ********
je me traine moribond
de mon chevet pour le salon
fumant une clope
puis une encore
je m'ouvre plus aux etrangers
qu'Ã mon propre entourage
du moment où cela cesse
avant de prendra de l'age
les potins cela ne manquent
on laisse couler la rumeur
on coule notre encre
en ouvrant nos coeurs
aux traces indelibiles
encré jusqu'aux chevilles
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au risque que tu t'en ailles
je tire ma "dernière" plume dans tes ailes