Je n'entendrais plus les chant mélodieux des oiseaux
Qui filtraient à travers les rangés de bouleaux
Et qui devenaient tout d'un coup silencieux
Lorsque nous les imitions de notre mieux.
Je n'entendrais plus la mer et ses vagues incessantes
Qui claquaient sur les rochers a la marée montante
Et qui déposait son écume
Sur la plage enveloppée de brume.
Je n'entendrais plus la siréne d'un bateau
Qui retentissait prés du port de CONCARNEAU
Pour annoncer qu'un imprudent
Avait disparu emporté par le courant.
Je n'entendrais plus le bruit de tes pas
Résonner dans le jardin aux lilas
Et d'apercevoir d'un coup ton visage
Radieux comme un ciel sans ses nuages.
Je n'entendrais plus l'aboiement de ton chien
Qui à chaque passage au loin du train
Se dressait sur ses pates
Pour que je le caresse et j'l 'attrape.
Je n'entendrais plus ton silence
Ton soufle court signifiant ta présence.
Peut etre reviendrais je un jour
Mais jamais sans annoncer mon retour.
LIONEL LIGNON le 30 septembre 2009
----------------
http://bleunuit-bleunuit.blogspot.com
mon blog de poémes (tranches de vie)