Terre, ma mère, de tes sierras austères,
De tes sombres rios et tes rudes llanos,
De tes vives rivières et tes chacos déserts,
Tonne à tous les échos la voix des Navajos.

Tu as de moi ma mère, même sang, même chair,
Le carmin de ma peau, mes cheveux noirs corbeau,
Je suis né de ta pierre, de ta rouge poussière,
Je suis le sang de l'eau de tes mille rios.

Tu es ma mère, de feu, de pourpre et de lumière,
Tu es tous les pinceaux des rêves d'Utrillo,
Parfois tu es l'enfer, ocre-brun, ocre-vert,
Parfois l'Eldorado de mille coquelicots.

En ces lieux où tu erres, apaisée, solitaire,
J'entends chanter l'oiseau, chuchoter l'arbrisseau,
Je sens battre ta chair en ton ventre de pierre,
J'entends les longs sanglots du vieux Colorado.

Shangaan

Nous sommes les enfants de Gaia , merci de le rappeler

un poème magnifique , avec de belles images que l'on ressent sans fermer les yeux

magique ..tu es un vrai chaman


bravo

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un splendide hymne à la terre, tout simplement BEAU, amitiés

Merci Papillon et Phil pour votre commentaire. Cet endroit est vraiment une merveille minérale et végétale, et tellement "habité" par les esprits, tellement vivant.
Shangaan

une très jolie ode à la Terre

bravo pour cette magnifique poésie.

c'est un sublime hommage à cette terre où l'aigle depuis les cieux,
surveillait les vertes prairies.



Guylaurent