Quand ses cheveux châtains flottent dans le vent
Oh ! Ressemble-t-elle à cette sirène nue de l’océan !
Allongée dans l’herbe drue, sa peau brille au soleil
Et ses grands yeux limpides observent les merveilles
D’un labyrinthe sinueux et dans un horizon sans fin
Lance-t-elle sa flèche pour atteindre le nuage en vain !
Où son cœur blessé s’accroche à la cime de la colline
Et son corps agile se faufile dans une carapace féline
Prête à affronter un monde sans pitié de mannequins
Où elle défile dans un monde hautain et très mesquin
A la pointe de la mode où les stylistes jettent l’ancre
Dans la presse dénudée où journalistes crachent l’encre
Un horizon sans fin représente cette courbe de l’infini
Elle est le funambule qui traverse cette corde de la vie
Lorsqu’elle chutera et tombera dans le vide du crépuscule
Sa vie de femme changera sur cette ligne où tout se bouscule !
Alain JANOCHA
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