D’habitude en soumission vous dansez
Sur la piste métallique, sous les lueurs
Blanches. Vous éprouvez votre pensée
Qui vous colle comme une froide sueur.

Les libertés ont été sacrifiées sur l’autel.
Des interdits savants, et des corruptions.
Tout ça fondé sur votre absence d’éternel :
Elles noieront l’espoir d’une communion.

Mais vous courez en sentant le vent saisir
Votre carcasse, accroc au tremblement fatal
De vos os sur la poussière, et le plaisir!
Et le jeu d’un innocent sous les rafales.

Quand finirons ces danses imbéciles
Sous les croix, sous les trônes antiques?
Quand viendra enfin la fin aussi subtile
De votre vie aussi idiote qu’héroïque?!

…

Je laisserais ma trace sur votre corps
J’écraserais votre crâne. Votre âme
Déchiquetée me fera me sentir fort
J’aurais mon heure dans votre drame.

L'émotion qui fait vibrer le corps à chaque fois que le chagrin atteint son apogée, les ailes valsent sous le vent par un jour poussiéreux, demain il fera surement clair je me dis tous les jours pour adoucir mes peines...