La vieille maquerelle
N'est plus aussi fraîche et charnue qu'avant
Aussi sensuelle et lascive qu'avant
Aussi envoûtante et brûlante qu'avant
Aussi fatale et ensorcelante qu'avant
Quand elle avait vingt ans
Quand elle était la reine de son temps
Celle de la nuit
Celle qui pouvait décrocher la lune
Si elle voulait
Celle qui pouvait atteindre les nues
Rien qu'en disant oui!
Maintenant elle est vieille
Hautaine et altière
Elle dirige la maison close
Avec une main de fer
Dans un gant de velours
La matrone trône
Dodue comme une cochonne
Elle transpire et suffoque
Elle souffle comme un phoque
Elle fume le ninas
Elle est grasse et lasse
Comme un rapace
Elle domine l'espace
Comme une ogresse
Elle tient la caisse
De sa disgrâce
Elle crée la grâce!
Distante et austère
Cruelle et sévère
De sa misère
Elle fait des affaires
Elle vend de la chair
Elle offre le plaisir
Cette volupté mensongère
Ce délice éphémère
Et dans les affaires
Il n'y a ni ami ni frère
Les affaires c'est la guerre
La guerre c'est l'enfer
L'enfer c'est les autres!
Avec ses filles, elle est fiel
Avec ses clients, elle est miel
Pour l'oseille!
Le client est roi
Il a le droit au nirvana
La vieille maquerelle
Agit de sang froid
Sans aucun émoi
Calculatrice, politique
Antipathique, hypocrite
Diabolique, tyrannique
Elle ne fait pas de cadeau
La vie ne lui a pas fait de cadeau
La vie lui a brisé le dos
Jamais elle ne l'a ménagée
Elle ne l'a jamais gâtée
Elle l'a toujours matée
La vie l'a cassée
Sans merci!
La vieille maquerelle
Est une femme de fer
Plus amère que l'amertume
Elle est la marteau et l'enclume
Elle mord comme la vipère
Et dévore comme la panthère
Elle est entourée de mystères
Car dans las affaires
Il n'y a ni ami ni frère
Les affaires c'est la guerre
La guerre c'est l'enfer
L'enfer c'est les autres!
L'argent n'a pas d'odeur
Il chasse la peur
Il fait le bonheur
La puissance et la grandeur
La volupté et la splendeur
L'argent la rend vivante
Forte et puissante!
La grosse maquerelle
L'adipeuse matrone
Malgré le fard et l'apparat
Malgré le maquillage et l'éclat
Est artificielle
Et vieille!
Des fois, quand elle est seule
Elle pense gravement à sa vie
Et se met à pleurer
Elle voudrait tout abandonner
Tout quitter
Fuir cette saleté
Partir!
Partir à la quête de l'ultime clarté
De l'ultime pureté
Celle de la vérité
Mais elle ne peut partir
Nulle part!
Elle est prisonnière
Les filles, les clients
Les flics, les actionnaires
Les vendeurs, les dignitaires
Les voleurs, les hommes d'affaires
Les penseurs, les décideurs
Et même quelques entrepreneurs
Tous l'empêchent de partir
Prendre sa retraite
et mettre fin à la fête!
Le plaisir de la chair
Est cher
Le sexe est un négoce
Impitoyable et féroce
Et dans les affaires
Il n'y a ni ami ni frère
Les affaires c'est la guerre
La guerre c'est l'enfer
L'enfer c'est les autres!
La vieille maquerelle
Ne peut rien faire
Accepter son sort
Jusqu'à la mort!
.......................................
Agadir, le 1/8/2009

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Bonjour Mostafa, j'ai vu vieillir la mère maquerelle tout au long de ton poème.Et si c'était la reine et virtuose de la lune, la mére maquerelle semble devoir terminer sa vie comme une vieille aquarelle délavée. J'ai bien aimé te lire. Merci pour ce très joli partage.
Mon amitié.

Capricorne

Bonsoir Mostafa, Hé ben ! tu me surprends je ne te voyais pas en relation avec ce genre de douairière tu la suis de près tu la renifles ta vieille maquerelle; au fait c'est une ancienne pute, peut-être te rappelle t'elle des souvenirs d'antan qui sait? enfin ce sont tes affaires de quoi j'me mêle!!! sans rancune bonne soirée Amitiés..

Une destinée comme une autre, même si elle peut paraître triste, sachant que la fin est la même pour tous!
Bel et puissant écrit cher Mostafa, bravo!
JP.

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Vivre ses rêves

un bel hommage que tu lui rends là

pour qu'il y ait maquerelle, il faut des femmes de joies, pour qu'il y ait des femmes de joies, il faut qu'il y ait des hommes prêt à payer,sachant que la maquerelle est une ancienne femme de joie, qui est le plus à blâmer ??? et y a-t-il quelqu'un à blâmer????épineux sujet

-Capricorne: Merci d'avoir eu de la compassion pour cette pauvre femme que la vie n'a pas gâtée...Je ne la connais pas personnellement car je parle de cette condition de vie en général et je pense que toutes les vieilles maquerelles sont comme ça. Mais je peux me tromper!

-grofnard: Si je niais,je serais un gros menteur!Bien sûr que ça me rappelle des souvenirs d'antan:C'était dans ces maisons de tolérance, dites closes, que, adolescents que nous étions, nous allions mettre fin à notre virginité, maladroits, timides et inexpérimentés!...Et il y avait là cette femme qui commandait: âgée, grosse et autoritaire!

-jp183: Oui, mon cher, la destinée de cette femme est comme les autres dont la fin est triste, malheureusement!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

C'est un cercle vicieux si je puis me permettre , si il y à des femmes comme ça,c'est que des hommes paient pour çaaaaaaaa aussi,

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Chez nous plus de maquerelles
Depuis la loi Marthe Richard
En refermant cette querelle
On a réouvert les trottoirs.

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Description fidèle d'un cliché vivant de la société universelle. J'ai déjà écrit sur ce qu'on nomment : filles de joie. ça soulève toujours les mêmes polémiques ce sujet là. Qui blâmer ? de mon côté, j'ai fini par ne blâmer personne. Chacun choisit sa route selon les circonstances qui lui sont offertes à ce moment.
L'enfer c'est les autres et ...en soi-même. En tout cas, le paradis aussi.

Mes amitiés et merci pour ce texte.

Bonjour Mostafa, Hé ben ! voyou comme je suis je m'en doutais que tu avais fréquenté ces endroits qui en fait devraient être réservés aux puceaux, l'amour ça s'apprend!!!

J'allais écrire c'est une HCHOUMA de commenter ce texte et puis je me suis dit tu t'es trompé d'endroit.
Mais je te jure ton texte est véridique ; j'ai connu deux maquerelles , une est comme ça, ça doit être la même et l'autre a été sauvée par un maquereau (commissaire) et sa vie a complètement changé , le regard des autres aussi.
A la question : qui a commencé le 1er j'ai la réponse . c'est ADAM

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Poète citoyen universel

Mon 2ème ouvrage, un recueil de poèmes est paru ce mois dans les Editions (numérique et papier) EDILIVRE - FRANCE.
Merci au site 'oasis des artistes' pour sa rampe de lancement.

Bravo Mostafa !
Vu la description, je me suis dit que tu devais bien la connaître...

très bel écrit...
bravo !

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Calou

Un portrait plus vrai que nature et très bien dépeint. Je pense qu'il y en a plus d'une qui se reconnaîtrait dans ce portrait.
ghiscou

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:-( vous pouvez retrouver ma famille, mes amis et toutes mes émotions sur :http://ghislainepoesie.free.fr
Merci à tous pour vos commentaires qui me vont droit au coeur

-Roky: Merci d'avoir compris mon poème sous son angle humain!C'est un hommage ,comme tu l'as dit.

-Phil:Je partage ton avis,mon cher.C'est l'homme qui est le responsable de cette situation.C'est lui qui oblige les femmes à vendre leur corps!

-angiee : Je suis tout à fait de ton avis,ma chère.Hélas,personne ne peut mettre fin au plus vieux métier du monde!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

-O'maly: Chez nous aussi,les lupanars ont disparu.Les maquerelles modernes travaillent avec des téléphones portables et tout se fait discrètement dans des maisons comme les autres.Même le trottoir,les filles commencent à l'éviter pour des raisons de sécurité,préférant attendre leurs clients dans les cabarets,les boîtes de nuit...

-Rachid: Vraiment,on ne peut pas blâmer ces pauvres femmes qui sont,en réalité,les victimes d'un système social impitoyable et cruel!

-Grognard: Dans la vie,mon vieux,tout s'apprend,même la pratique de l'amour.Ces souvenirs datent de très loin,c'était au siècle dernier!Ah,la belle époque!!!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Au vu des commentaires, c'est un poème qui évoque beaucoup de ressentis aux différents lecteurs...je trouve ça très intéressant à parcourir, à commencer bien sur par ton poème,
qui avec des mots simples, sobres conviennent bien a cette terrible vérité, que tu as su nous exprimer magnifiquement.

Bravo à toi en tout cas !

Amina

Bonsoir Mostafa, tu nous fais ici un portrait trés riche de cette vieille maquerelle, elle inspire tantôt le désir, le respect, le dégout, la pitié, c'est là tout le cheminement de sa bien triste vie. Merci pour ce poème trés original. Amitiés

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Patricia

-Bel ami: Il n'y a aucune Hchouma à commenter ce texte comme il n'y a aucune honte à l'écrire!...Tous les thèmes méritent notre attention et notre intérêt,le destin de cette femme en est un bon exemple.

-Calou: Toi aussi,tu veux à tout prix me faire dire que je devais bien connaître cette pauvre femme!Personnellement,je ne la connais pas:Ma description se veut un meilleur exemple de la Maquerelle,en général.Je l'ai imaginée comme ça et je vois que le résultat est bon.ça me fait plaisir!

-ghiscou: Merci pour ton commentaire!Tu crois que les femmes voudraient se reconnaître dans ce portrait,tant la vie de cette femme est morose et triste?!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Mostafa, je pense que maintenant , il y a moins de femmes comme ça ou du moins , elle se voient moins, mais le portrait que tu en as fait m'a fait vraiment penser à ces tenancières de maisons closes d'autrefois.

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:-( vous pouvez retrouver ma famille, mes amis et toutes mes émotions sur :http://ghislainepoesie.free.fr
Merci à tous pour vos commentaires qui me vont droit au coeur

Azul Mostafa
Nausée noire!
Joie illusoire!
Pitié et regret!
Un très bon et profond poème!
Tanemmirt

Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

N'oublions pas que c'est "le plus vieux métier du monde". De tous temps des femmes n'ont pas eu d'autre solution pour gagner leur vie, et comme il y a toujours eu des hommes prêts à payer pour le sexe... Je ne les blâme pas, je ne blâme personne, et surtout pas les "filles de joie" qui sont bien souvent des femmes plus généreuses et sympathiques que bien des bourgeoises. Pour certaines, elles n'ont pas eu d'autre choix en vieillissant que de devenir maquerelles... et de finir leur vie tristement comme celle de ton poème. (J'ai beaucoup plus de réticence concernant les maquereaux qui, eux, n'ont jamais payé de leur personne...). Effectivement on les voit moins, elles sont obligées de se cacher à cause des lois répressives. Quant aux clients, pourquoi les blâmer ? Le "commerce" existe, ils font partie des acheteurs, c'est tout. Et tout serait bien différent si la société acceptait enfin de ne pas mépriser ces femmes. A côté des minettes de vingt ans qui épousent des messieurs riches pouvant être leur grand-père, la différence n'est que dans le nombre des clients...

Merci Mostafa pour ce poème émouvant

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Désolée, mon état de santé ne me permet plus de faire les mises en pages de recueils.

-Ghiscou: Tu as raison, les vieilles maquerelles appartiennent désormais à un temps révolu.Elles ont disparu ou presque!

-Amedyaz: La condition pitoyable de ces pauvres femmes est morose et insupportable.J'ai de la peine pour elles!

-Hesperance: Il ne faut surtout pas blâmer ces pauvres filles"de joie", elles sont victimes et proies,exploitées et vendues.Moi,je les respecte car ce sont des êtres humains comme toi et moi ...J'en ai aussi parlé dans ma nouvelle"Rachida",postée sur Oasis,si tu as envie de la lire.D'avance merci!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Si on lui donnait le choix de refaire sa vie elle n'aurait pas choisi d'être fille de joie ou maquerelle. Elle est comme la buche dévorée par le feu. Elle réchauffe les hommes et se consume à petit feu. Mais à quoi serviront les regrets quand ce sera trop tard.

merci mon ami pour ce bel écrit !

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

La condition mésirable qui mène ces jolies femmes à vendre leur corps......La faute est à celui qui a volé leur droit de bénéficier de quoi vivre comme tout le monde....C'est un thème qui me touche trop!!Surtout la manière dont tu as écrit ces vers ,elle est superbe et ......
Bravo

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-guepard:
Fils de mon Algérie chérie,je suis d'accord avec toi et je te remercie pour la comparaison de la buche dévorée par le feu,c'est une litote qui résume parfaitement bien tous les malheurs de ces pauvres femmes!

-Frisson1:
Tes commentaires,ma chère amie m'ont manqué.Merci d'avoir trouvé le temps de lire ce poème!

-Mohamed-Rougie:
La misère,mon frère,est la cause essentielle qui poussent ces femmes à vendre leur corps!Leur condition est lamentable!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Bonsoir Cher Mostafa. Je te trouve un peu dur avec cette matrone ! Qui ne lui a pas rendu visite durant sa jeunesse ? C’est un métier comme un autre et c’est un service rendu à la société. C’est difficile à admettre par certains mais ceci a existé aussi loin dans le passé et dans toutes les sociétés. Il n’y a personne à blâmer.

Merci pour ton poème puissant et très beau qui décrit un être humain pris au piège de la vie.

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Pouvoir, c'est vouloir

joli texte pour une histoire de l'homme, cette avidité qui le mène a se coucher pour rien,
une anticipation de la fin,
merci pour les adjectifs et descriptions gloutonnent de cette vieille matrone,
un festin délictueux devant lequel on se pame.

bonne soirée.

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" Le secret de ma tristesse est dans la vivacité de mon plaisir "

Pour moi c'est un hommage que tu rends à cette vieille maquerelle qui a été prise dans l'engrenage souvent prostituée par manque d'argent ou par amour pour un mac qui s'est joué d'elle. Mais la coupable n'est elle pas la Société elle même ?

-Ougounnine:
Je ne pense pas avoir été dur avec cette pauvre femme,c'est la vie qui était impitoyable et sévère avec elle!...Les maquerelles d'antan ne sont plus que nostalgie de notre jeunesse.Elles ont pratiquement disparu de nos jours avec la disparition des maisons closes.

-Sept:
Merci pour ta lecture!
Le destin de ces pauvres femmes était dur et amer et elles avaient trop souffert.Elles ne faisaient pas ce "métier" avec plaisir!

-Carlita:
Parfaitement,ma chère!Ces pauvres femmes étaient victimes de la misère et de la faim.On peut dire que la société était responsable,mais c'est quoi la société,au juste?

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!