Dans le pré céleste, dénudé d'éclats,
Il fallut qu'il arrive, ce nuage,
Visage capricieux et si renégat.
Le vent violent nous cingle du message.
La nature prostrée devient envoûtée.
Puis la plaine de jais crie sa détresse,
Eclairs lacérant cet azur dérouté.
Si la colombe transmet la sagesse,
Par ce visage symbole si subtil,
la terreur nous prostre et nous afflige.
Ni un souffle, ni un battement de cils,
La gorgone nous toise et nous fige.
Etend tes ailes, au loin, vers ce présent.
Laisse envelopper de plénitude,
L'oncle gâté et les fils de Satan.
Et l'azur s'éclaircit en certitude.
Berhe
:-x