Rappelle-toi, dans le jardin des plaisirs,
Tout ce que mon visage a pu t'offrir.
Rappelle-toi, ma douce, quand de mes yeux,
Je caressais tendrement tes longs cheveux.
Rappelle-toi, je t'ai aimé tellement
Que tes amants en sont jaloux maintenant.
Rappelle-toi, j'ai voulu, dans tes yeux verts,
Me noyer tous ces longs mois, pour te plaire.
Rappelle-toi, ton coeur fut l'ultime hôtel
Où je suis survenu, jetant ma selle.
Rappelle-toi qu'il n'a pu nous séparer
Cet océan nous ayant été imposé.
Rappelle-toi que tu peupleras toujours
Toutes mes pensées, et ceci jour après jour.
Souviens-toi, quand même,
Que de trop, je t'aime.
Berhe