LA FEMME DANS TOUS SES ETATS
Jour après jour, elle vous fascine,
Même en restant très anodine,
Elle débute toute bambine,
Et puis petite sauvagine,
Vous ne la voulez plus gamine,
Avec des allures trop poupines,
Elle peut jouer les bécassines.
Mais peu à peu, elle s’illumine,
Et devient alors féminine,
Devant vous, elle se dandine,
En se lovant telle une ondine,
Dansant comme une ballerine,
Faisant voler sa crinoline,
Elle peut se faire cabotine.
Puis évolue en libertine,
Qui se veut douce concubine,
Ne pas se faire brigandine,
Pour ne pas être gourgandine.
Et ne pas jouer Agrippine,
Ni l’enlèvement des Sabines,
Elle préfère être Dauphine.
Quand elle se fait Jacobine,
En véritable citadine,
Elle peut devenir très sanguine,
Et puis jouer les Messaline.
Il ne faut pas qu’elle décline,
Et doit se montrer très maline,
Ne pas devenir trop chagrine.
Mais la bonne fée Mélusine,
La veut encore plus divine,
Et la transforme en capucine,
Offrant toutes ses étamines,
A vos regards qui la butinent.
Elle est alors, un peu mutine
Et ne veut pas prendre racine.
Si contre vous elle badine,
Saura se montrer très coquine,
De ses yeux doux, sera féline,
Tout en tendresse, et puis câline,
Même parfois un peu taquine,
En passant alors d’Arlequine,
A la très belle Colombine.
chrysalide38
mars 2009
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chrysalide38
Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.